Doté de bons réflexes et faisant preuve de beaucoup de sang-froid, Rami Jéridi a annihilé à lui seul pas moins de cinq occasions nettes de scorer en faveur du CA... Avec onze buts encaissés, le ST dispose de la défense la plus solide de la compétition en cours, devançant d'une longueur son adversaire clubiste africain. Cet hermétisme défensif, le Stade le doit à une défense compacte articulée autour de Zairi mais surtout sécurisée par Rami Jéridi, un gardien talentueux. Multipliant les parades décisives, Jéridi a annihilé à lui seul pas moins de cinq occasions nettes de scorer en faveur du CA. Faisant preuve de beaucoup de sang-froid, Jéridi est à créditer de réflexes dignes d'un grand gardien en devenir, alors que sa vista et son anticipation n'ont pas manqué de dissuader les attaquants clubistes. Tout d'abord en première période, lors du premier quart d'heure, Rami Jéridi fait preuve de promptitude en s'interposant avec brio, suite à un tir croisé à ras de terre de Traoré. Le portier Stadiste remet ça quelques minutes plus tard, en détournant un ballon qui filait droit vers la lucarne. Suite à un centre de Wissem Ben Yahia, Hamza Messâadi, d'un heading, coupe la trajectoire du ballon mais Rami Jéridi s'envole et au prix d'une belle parade détourne en corner. Le keeper du club bardolais ne s'avouera pas vaincu pour autant même si le CA a poussé vers la fin. Au tir croisé de Ben Yahia, Jéridi répond par une envolée aussi spectaculaire que décisive. Brillant, le jeune keeper poursuivra son show et s'illustrera par trois parades de qualité. Tout d'abord quand il repoussa un plat du pied de Akrout au prix d'un réflexe étonnant, puis, suite à cela, Jéridi s'interpose à un tir vicieux de Melliti, grâce à une bonne lecture de la trajectoire du ballon. La cerise sur la gâteau a été ce face à face gagné devant Akrout, la présence et la prestance du gardien stadiste ayant fait la différence. Rami Jéridi, un grand gardien en devenir. Nul doute qu'à force de persévérance et de rigueur, les portes de l'équipe nationale lui seront grandes ouvertes. K.K. livre