L'industrie, l'artisanat et le commerce ne peuvent travailler à plein rendement et s'adapter aux besoins économiques que si un système de transport hautement développé leur en offre la possibilité. Dans un gouvernorat comme celui de Kairouan où le réseau ferroviaire est inexistant (après la suppression de l'ancien chemin de fer en 1969, suite aux dommages causés par les inondations) les transports sont assurés par divers moyens de transports publics ou privés (bus, camions, louages, etc) ou à l'aide de véhicules individuels. Nous apprenons dans ce contexte que l'étude en vue de relier la ville de Kairouan au réseau ferroviaire via Enfidha, ordonnée par le Chef de l'Etat, sera fin prête au mois d'août 2010 soit 16 mois en avance sur la date initialement prévue. Il va sans dire que ce projet d'envergure nationale pourra prendre un grand essor dans les prochaines années, nécessitant moins d'énergie que d'autres moyens de transport largement dépendants des produits pétroliers. En outre, ce projet encouragera les hommes d'affaires à investir dans le gouvernorat de Kairouan, vu la proximité du port et de l'aéroport d'Enfidha qui faciliteront ainsi l'acheminement des marchandises et des voyageurs. Le projet compte, bien évidemment, doter la ligne de techniques ferroviaires modernes telles que l'automatisation de la technique des signaux, les aiguillages automatiques et la régulation du service de triage par ordinateur. Acquisition de nouveaux bus Toujours dans le secteur des transports, beaucoup de mesures ont été prises récemment, lors d'une séance de travail tenue au siège du gouvernorat de Kairouan, en vue d'assurer une meilleure exploitation des lignes liant la cité aghlabide aux différentes délégations afin d'offrir aux citoyens de bonnes prestations de service. A cet effet, la société régionale des transports de Kairouan, qui dispose de 119 véhicules, vient d'acquérir 4 nouveaux bus dans l'attente de l'arrivée de six autres au cours du premier semestre de l'année en cours. A côté de cela, la société a mis en place des tableaux lumineux qui indiquent aux passagers l'heure d'arrivée et de départ de chaque bus. Notons que la société utilise le système GPS pour superviser le trafic de ses bus assurant la liaison entre la ville de Kairouan et Sbikha et Nasrallah. Cela permet de contrôler la vitesse parcourue, le nombre des passagers à bord et les pannes qui pourraient surgir à tout moment.