Le rideau vient de tomber sur la 29e session du Festival international de Bizerte, session qui eut lieu en fin de compte malgré des obstacles de tous genres sur lesquels il est inutile de revenir. Et n'en déplaise aux plus pessimistes et détracteurs, cette nouvelle session a survécu, et mieux, elle a fait le bonheur du public qui a daigné se déplacer au théâtre de plein air. La démocratie, c'est ça aussi ! Cette soirée de clôture, assurée par Mohamed Jebali dimanche dernier, 31 juillet, a été appréciée à sa juste valeur, c'est-à-dire positivement. En effet, le chanteur a su, petit à petit, gagner la sympathie de l'assistance, peu nombreuse il est vrai en cette veille de Ramadan. Min Antoum zenga zenga; Kandil Bab Mnara, Ya Kmar ou encore Khalini Bi janbek ont fait réagir les présents qui n'ont pas été «radins» en applaudissements chaleureux. Leur implication, en reprenant des refrains avec le chanteur et en dansant, a aidé à la réussite du spectacle qui a fini comme il a débuté par Min Antoum, constitué de paroles qui font frémir les plus «humanistes», une rétrospective noire. En somme, ce fut une belle veillée où Mohamed Jebali a montré qu'il était égal à lui-même. Très modeste ! L'animation à Bizerte continue avec le festival de la Médina qui relaye son aîné dès le 3 août avec une soirée qui verra Mokdad Shili se produire sur la scène du théâtre de plein air. Et toujours dans le même cadre spatial, nous aurons droit à Baâd El Chidda Iji Lifraj, un one man show de Lamine Nahdi, pour ne citer que ces deux spectacles.