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Autrefois riches et puissants, aujourd'hui parias
Les fils Moubarak :
Publié dans La Presse de Tunisie le 04 - 08 - 2011

Gamal, le politique, rêvait de succéder à son père à la tête du pays le plus peuplé du monde arabe. Alaa, l'homme d'affaires, pensait continuer de s'enrichir.
Les deux fils du président déchu Hosni Moubarak comparaissent hier devant un tribunal du Caire au côté de leur père poursuivis comme lui pour corruption et meurtres.
Comme l'ex-président, leur comparution devant la cour est leur première apparition en public, depuis le 11 février, date où le raïs démissionne, conspué par la foule et lâché par l'armée.
Les deux hommes se seraient, selon des informations de presse, violemment disputés à la veille de la chute de leur père, Alaa reprochant à Gamal d'avoir poussé le vieux président à adopter une ligne intransigeante, qui n'a fait que précipiter sa perte.
Elevés dans les palais d'Héliopolis, dans la périphérie du Caire, tous deux proches de la cinquantaine, ils ont grandi dans l'ombre du pouvoir paternel avec des tempéraments très différents.
Le cadet Gamal, ex-banquier qui incarnait une "nouvelle garde" face aux caciques du régime, est depuis des années la face visible de la fratrie.
Cadre dirigeant du Parti national démocrate (PND) autrefois présidé par son père, il s'attache à faire de cette formation une machine de guerre pour accéder un jour à la présidence.
Dans le cercle familial, sa mère Suzanne soutient activement ses ambitions de devenir le successeur du vieux raïs, au pouvoir depuis 1981.
Mais cette marche présidentielle n'est pas sans écueils. Gamal Moubarak, avec sa garde rapprochée de chefs d'entreprise richissimes, est perçu comme le chef de file d'une élite affairiste, corrompue et très impopulaire.
Une grande partie de l'armée, qui a donné au pays tous ses présidents depuis le renversement de la monarchie en 1952, voit aussi d'un mauvais œil l'arrivée possible d'un président sans passé militaire.
Ancien banquier formé à l'Université américaine du Caire (AUC), celui qui est surnommé "Jimmy" a travaillé à la Bank of America International à Londres de 1988 à 1994 avant de revenir en Egypte en 1995, après une nouvelle tentative d'assassinat contre son père.
Dès 1999, il gravit les échelons du parti présidentiel et place ses hommes —‑en majorité issus des milieux d'affaires‑— au Parlement et au gouvernement où ils s'emploient à libéraliser à marche forcée l'économie égyptienne.
Les élections législatives de novembre et décembre, où l'opposition est quasiment éliminée face au PND, devaient marquer une nouvelle étape dans sa stratégie de conquête du pouvoir.
Mais ce scrutin, accusé d'être outrageusement truqué, alimente le ressentiment de nombreux Egyptiens contre le verrouillage politique du pays. Ils descendront dans la rue pour renverser le pouvoir quelques semaines plus tard.
Laissant à son frère les tribunes politiques, l'aîné, Alaa, a fait une prospère et discrète carrière dans les affaires, notamment l'immobilier, n'apparaissant que rarement en public.
Son nom refait désormais surface dans des enquêtes sur des malversations financières, ouvertes depuis la chute du régime paternel.
Alaa a eu deux enfants de son union avec Haïdi Madi Rassek. Le décès accidentel de l'un d'eux, Mohamed, 12 ans, en 2009, avait très fortement affecté le président Moubarak, son grand-père.
Gamal a, de son côté, eu une fille de son mariage avec Khadiga Al-Gamal.


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