Le secrétaire général adjoint, responsable du secteur privé, de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Belgacem Ayari a indiqué que les organisations les plus représentatives parmi les syndicats du patronat et des travailleurs sont les seules autorisées selon la loi à participer aux négociations sociales. L'Union des travailleurs de Tunisie (UTT) et la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt) ont estimé, dans deux communiqués, avoir été exclues des négociations sur les augmentations de salaires pour les secteurs public et privé. Ont assisté à la cérémonie de signature de cet accord, le 29 juillet dernier, au palais du gouvernement à la Kasbah, des représentants de l'Ugtt et de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica). M. Ayari a rappelé que l'Ugtt est l'organisation syndicale la plus représentative des travailleurs avec 650.000 adhérents dont 100.000 nouveaux adhérents après la révolution. Les deux autres organisations syndicales font état selon les chiffres avancés par les directions des deux organisations d'un nombre d'adhérents pour l'Union des travailleurs de Tunisie (UTT) fondé fin mai 2011, de 50.000 adhérents alors que la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt) qui a débuté ses activités en février dernier compte désormais 30.000 membres.