L'ex-gloire cabiste passe en revue le présent du club et commente les recrutements opérés La préparation d'avant-saison est bien partie au point de faire réagir d'anciennes gloires du club nordiste telle que Driss Haddad. Au vu de l'imposante opération de recrutements effectuée par les responsables cabistes en cette intersaison, on peut penser que le CAB version 2011-2012 ne fera pas de la simple figuration. Désormais, il va falloir compter avec le club nordiste lors des années à venir. La pléiade de talents composant l'effectif actuel a fait sortir les anciens joueurs bizertins de leur silence. En nostalgiques, ils croient en un retour aux premières loges. Parmi eux, l'ex-gloire du CAB et ex-international des années 60, Driss Haddad qui est optimiste quant à l'avenir du club phare de la capitale du Nord. «J'ai la conviction que l'équipe cabiste possède les atouts nécessaires pour réussir. D'abord, le président du club a l'esprit plutôt sportif. Il ne se mêle pas de politique. Si le sport d'une manière générale et le football en particulier n'ont pas eu les résultats escomptés c'est parce que la politique s'immisce dans les affaires sportives. Aujourd'hui, avec le vent de démocratie qui souffle sur le pays, la sélection des hommes responsables et compétents se fera tout naturellement. Le président actuel du CAB est de ceux-là. Il sait ce qu'il veut et connaît apparemment ses limites», dit-il. Sur le plan purement technique, Driss Haddad pense que «le choix de Mahmoud Ouertani en tant que manager général est une bonne chose. Ouertani a roulé sa bosse un peu partout dans le pays et possède ainsi une énorme expérience. D'ailleurs, les recrutements bien ciblés et bien étudiés en sont une bonne illustration. Certes, la compétition n'a pas encore démarré mais les échos sont favorables jusqu'ici». L'autre bonne décision est d'avoir maintenu Maher Kanzari à la tête de l'équipe cabiste, du moins une bonne partie des supporters bizertins ont soutenu le coach. «L'entraîneur Kanzari est en train d'effectuer du bon travail. S'il est encore là, c'est parce qu'il est compétent. Il connaît tous les joueurs et sait leur parler mieux que quiconque. Je parie qu'il fera encore mieux que lors de la phase retour, la saison passée. Seulement, un vaste travail sur le plan de la cohésion est nécessaire. Tout le staff technique en est conscient et est en train de s'atteler à cette tâche, j'en suis persuadé. En effet, intégrer d'un coup Larbi Jabeur, Amir Dridi, Houssem Sdiri, Youssofo, Zouaï et Ahmed Harrane n'est pas chose aisée», conclut l'ex-international bizertin.