Le Syndicat tunisien des directeurs des médias (Stdm) a demandé à être associé à l'élaboration des projets de réforme de l'information et des cahiers des charges du secteur audiovisuel. Le Stdm a appelé, dans un communiqué, à la révision de la composition de l'Instance nationale indépendante pour la réforme de l'information et de la communication (Inric), de manière à garantir la participation de toutes les parties concernées par le secteur. Il a proposé la création d'une commission relevant du Premier ministère pour l'élaboration des principes fondamentaux permettant de concevoir l'avenir des médias, leur protection et leur soutien durant la période transitoire. Cette commission, précise le Stdm, englobera l'Inric, la sous-commission de l'information relevant de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, le Syndicat national des journalistes tunisiens, le Stdm, ainsi que des représentants des techniciens du secteur de l'information. Cette commission, précise le syndicat, poursuivra son action jusqu'à la promulgation d'un nouveau code de la presse et d'une loi organisant le secteur de l'audiovisuel.