La domiciliation de la rencontre Tunisie-Togo, le 8 octobre prochain, peut s'avérer cruciale dans le résultat final Le président de la Fédération tunisienne de football (FTF) a annoncé il y a quelques semaines que le dernier match des éliminatoires de la CAN 2012, groupe «K», sera programmé à Gafsa dans le cadre de la politique de décentralisation. «Il n'y a aucune raison de priver le public de l'intérieur du pays des sorties du team national, a-t-il argué. Celui-ci appartient à l'ensemble du pays et doit à ce titre se produire aux quatre coins de la République, d'autant que, à plusieurs reprises, la sélection dut évoluer à Tunis devant des gradins presque vides», analyse-t-il. En ce temps-là, on n'envisageait pas réellement que la sortie devant le Togo pouvait être décisive car on estimait la Tunisie capable de s'imposer au Malawi même. La donne ayant changé, les hommes de Sami Trabelsi devant battre à tout prix les «Eperviers» tout en espérant une contre-performance des «Flames» au Tchad, le sélectionneur national s'exprime sur le sujet : il n'a rien contre le choix de Gafsa. Et il insiste afin qu'il n'y ait aucun malentendu là-dessus. Mais il n'en reste pas moins que la sortie —quoique amicale— du 10 août dernier contre le Mali à Monastir a profondément marqué les esprits de par les conditions idéales de préparation et de séjour, de par le soutien fervent du public et de la qualité de la pelouse. Pour toutes ces raisons, le choix du coach national s'est fixé sur Monastir. Un choix de la raison car, question cœur, il n'a évidemment aucun a priori ou préjugé contre telle ou telle ville pour la domiciliation de l'ultime acte des éliminatoires de la CAN 2012. Un test sans les expatriés ? Aucun match amical n'a été prévu par le staff technique en guise de préparation de Tunisie-Togo, le calendrier international ne prévoyant aucune date Fifa d'ici le 8 octobre. «Pourtant, si cela peut se faire, nous organiserons un test auquel ne prendront part que les joueurs locaux, du moment que les expatriés ne pourront pas être libérés», observe Sami Trabelsi. «Il reste néanmoins à trouver un sparring-partner qui ne pourrait appartenir qu'au continent noir», précise-t-il. Il est inutile de revenir sur la surenchère qui évoque aujourd'hui la possibilité de recourir à une motivation, inévitablement financière, du Tchad, prochain adversaire du Malawi...