L'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et l'Instance nationale pour la réforme de l'information et de la communication (Inric) ont insisté hier sur l'impératif de respecter l'interdiction de la publicité politique. Des partis politiques ont clairement annoncé qu'ils n'ont pas l'intention de respecter cette interdiction. Le Parti démocrate progressiste (PDP) a affirmé, dans un communiqué publié hier, que "cette décision ne se base sur aucun texte de loi" et qu'il est "prêt à recourir à la justice pour défendre son droit à communiquer avec le public". Un responsable de l'Union patriotique libre (UPL) a récemment affirmé, sur une radio nationale, que son parti n'avait aucunement l'intention de respecter cette décision "illogique", estimant que son "jeune parti se réserve le droit de se faire connaître".