Les coups de théâtre se suivent… Reportée à deux reprises et programmée pour aujourd'hui à 18h00 à la maison de la culture Ibn-Mandhour, l'assemblée générale élective pourrait être ultérieurement retardée… C'est le feuilleton de l'été qui tient en haleine les tifosi aureverde. Avec un scénario hitchcockien, les épisodes se suivent et, à chaque fois, l'échéance est repoussée, avec l'inquiétude des supporters qui arrive à son paroxysme. Les péripéties du dernier épisode, digne d'un Kafka, ont accentué le désarroi des fidèles du club qui ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause :l'unique liste qui se prépare à présider au règne de EGSG risque de «tomber», ce qui présage d'un retour à la case départ. Le processus démocratique peine à se mettre en place. Ce qui s'est passé a surpris plus d'un. Alors que Nabil Baïr et ses collaborateurs se préparent à prendre le relais, le président sortant, Faouzi Ktari, convie les correspondants de presse régionaux à un meeting en présence de l'ancien président (Abdelaziz Belarbi) et quelques membres qui ont œuvré par le passé au sein des comités directeurs, et auquel ont pris part les inconditionnels du club gafsien. A l'ordre du jour (on l'a découvert non sans stupéfaction), Faouzi Ktari conteste la légitimité de la procédure engagée pour élire le nouveau bureau directeur. D'après lui, la commission indépendante, chargée des élections, ne remplit pas les conditions exigées par l'article 43 composé de trois alinéas et se rapportant aux nouveaux règlements qui régissent les élections des comités directeurs des associations sportives. L'article cité stipule que les membres de cette commission doivent être adhérents au club, ajoutant que le président de ladite instance, en l'occurrence MeAmara, n'est pas détenteur d'une carte d'adhésion, ce qui impose tacitement la formation d'une nouvelle commission et, par voie de conséquence, la réorganisation d'une nouvelle AG extraordinaire et, par la suite, la réouverture du dépôt des candidatures. Consternation dans les rangs des supporters après l'intervention de MeAmara dans une déclaration à un confère assurant avoir possession d'une carte d'adhérent pour la saison (2010-2011) sous le n°34. C'est l'imbroglio qui risque de mener El Gawafel à une situation déjà très confuse. Entre-temps, les présents ont proposé à Abdelaziz Belarbi de monter illico presto (?!) à la présidence du club!… Laquelle proposition est repoussée par l'intéressé qui s'est éclipsé de la réunion en refusant le poste de premier responsable. Pour la liste qui se prépare à monter aux urnes, c'est la douche écossaise après ce revirement de la situation, mais le président «attendu» invité à prendre part à ce meeting, mais qui a fait faux bond, ne perd pas espoir de prendre les destinées du club, en attendant, bien sûr, la vérification de la validité de la commission indépendante à travers le «sésame» que doit posséder Me Amara. Le cas échéant, la commission indépendante sera dissoute pour procéder à l'amendement d'un projet de textes et rouvrir le dépôt des candidatures. C'est simple, on repart à zéro pour refaire le chemin entamé le 16 août, dernier, avec tout ce que cela requiert comme temps, alors que EGSG en a suffisamment dilapidé. Et comme les prétendants à la présidence du club ne se bousculent pas à la porte, on se demande comment serait le dénouement de cette affaire. Commentaires et commérages vont bon train à Gafsa. Décidément, la présidence d'un club attire plein de convoitises et engendre bien des confusions.