L'unité de médecine de la reproduction du CHU Farhat-Hached de Sousse, dirigée par le professeur agrégé Ajina Mounir, a participé au 16e Congrès mondial de fécondation in vitro qui s'est déroulé à Tokyo (Japon) du 10 au 13 septembre. Obtention des blastocystes Lors de ce congrès, le professeur agrégé Ajina Mounir a présenté un travail de recherche intitulé «Contribution de la qualité des ovocytes et des embryons au stade de clivage dans l'obtention des blastocystes évolutifs» : travail qui a été soldé par le 1er prix de recherche en médecine de la reproduction octroyé par un jury composé d'éminents chercheurs mondiaux. A propos de son travail de recherche, le professeur primé indique que l'obtention de blastocystes de qualité (embryons âgés de 5 à 6 jours) amplifie le taux de grossesse de manière significative par rapport aux embryons au stade de clivage (âgés de 48 heures). Le transport de ces blastocystes dans l'utérus des patientes infertiles contribue à améliorer le taux d'implantation de ces blastocystes. En effet, cette culture prolongée des embryons au stade de blastocystes est une technique de pointe adoptée par la plupart des laboratoires de fécondation in vitro dans le monde. Le taux de grossesse, a-t-il poursuivi, avec l'application de cette culture, atteint 40% d'après le travail de recherche présenté. La réussite de ce travail, a-t-il précisé, revient aussi à l'équipe du service de gynécologie de l'hôpital Farhat-Hached qui a participé à l'amélioration des résultats de grossesse. «Tout travail de recherche réussi doit obéir à une rigueur scientifique basée sur une maîtrise approfondie des connaissances et des techniques, ainsi que sur une collaboration fluide multidisciplinaire», a-t-il conclu.