Depuis cette semaine, les rangs des bancs techniques de la Ligue 1 sont au complet Après l'Allemand Reinhard Stumpf qui a emmené ses troupes dimanche dernier en stage à Aïn Draham, c'était hier le baptême du feu des deux derniers techniciens à être nommés en L1 : Kamel Zouaghi avec EGSGafsa et l'Algérien Saïd Hammouche à la barre de l'OBéja. Le premier, rappelons-le, avait exercé au Maroc (KAC Kénitra et MC Oujda), avant de rentrer au pays pour coacher l'ASKasserine. Le second est un vieux routier des stades d'Algérie, puisqu'il avait tour à tour conduit l'USM Blida, le CRBelouizdad, l'USM Alger, NA Hussein Dey, le MC Saïda… Il a signé lundi dernier un contrat d'un an et visité les installations sportives du club. Il aura pour adjoint (ou préparateur physique) son compatriote Hassen Nougui. A Gafsa, Ezzeddine Khemila, qui a terminé la saison dernière au club, n'a pas été confirmé, puisqu'il s'est lié avec le club, de Ligue 2, le CSHilalien. Pour ce qui est de Stumpf, passé par la Bundesliga (Kaiserslautern…) et la super Ligi turque (Galatasaray), il pourrait bénéficier d'une intéressante mise en bouche avant les trois coups du championnat de L1 prévus le 5 novembre prochain. Le CSS et l'ESS au tournoi de Bamako Le CSSfaxien a, en effet, été invité à prendre part au tournoi de l'Amitié prévu du 24 au 28 octobre à Bamako, la capitale malienne, et qui réunira quatre clubs : outre le CSS donc, l'Etoile Sportive du Sahel, Djoliba Bamako et le Stade Malien. Une formule de championnat a été retenue pour ce tournoi, chaque club devant être opposé aux trois autres. Ce serait là le second tournoi amical quadrangulaire auquel prend part le club sudiste cet été après celui de Béni Yess aux Emirats Arabes Unis où les «Noir et Blanc», conduits par l'adjoint F.Dergâ, ont terminé deuxièmes derrière Al Nasr d'Arabie Saoudite. Benzarti sans rival En fait, on ne peut pas dire que les clubs de l'élite nationale se soient montrés conservateurs après l'élection de nouveaux bureaux directeurs : neuf clubs ont changé de mentors, alors que sept prônent la continuité. Sept techniciens vont effectuer leur baptême du feu en tant que head-coaches en L1 : Nabil Kouki, Mohamed Dahmane et Nabil Tasco, qui avaient par le passé assuré les fonctions d'adjoint, Reinhard Stumpf, Christian Zermatten et Yassine Hammouche qui exercent pour la première fois en Tunisie, et Lotfi Kadri, confirmé à la tête du nouveau promu khalladi. Au rayon des nationalités, le championnat de l'après-révolution réhabilite le cadre technique national, onze clubs sur les seize de L1 étant confiés à des entraîneurs tunisiens. Les cinq autres viennent d'Algérie (Rachid Belhout et Saïd Hammouche), d'Allemagne (Reinhard Stumpf), de France (Gérard Buscher) et de Suisse (Christian Zermatten). La préférence nationale est claire. Chapitre ancienneté, Faouzi Benzarti fait indiscutablement figure de doyen. Du haut de son quart de siècle d'expérience de la Ligue 1, il se situe très loin de tous les autres. On a d'ailleurs de la peine à lui trouver un dauphin, tellement les autres managers techniques, par comparaison, ont tous des airs de novices. Il est, du reste, inutile d'insister sur le fait que, chapitre palmarès, celui du «dinosaure» Benzarti n'a pas son pareil en Ligue 1.Notons, enfin, que trois entraîneurs-adjoints héritent pour la première fois dans la saison 2011-2012 des rênes d'un club d'élite : Nabil Tasco (CSHL), Mohamed Dahmane (ESHS) et Nabil Kouki dans un autre club que celui de la saison précédente (ST, après avoir été assistant au CSS et au CA).