Un premier acte sans vainqueur, en attendant la seconde manche dimanche au Zouiten Stade olympique de Sousse. Beau temps. Pelouse en bon état. Public assez nombreux. ESS et ST font match nul 1-1. Mi-temps 0-1. Buts de Msakni (15'), pour le ST et Danilo (66') pour l'ESS. Arbitrage de M. Naïm Hosni. ESS : Mathlouthi, Jabnoun (Ben Chagra), Béjaoui (Cavalcante), Felhi (Brigui), Bédoui (Slimane), Nakfha (Mrabet), Meïté (Letifi), Danilo, Chehoudi (Lahmar), Younès (Adams), Belghoul (Sassi). ST : Jéridi, Kouassy, Tej, Guizani, Ayari, Kouakou, Mosrati, Landolsi (Ouertani), Msakni (Touzri), Ben Ammar (Chaâlani), Ben Dhifallah (Maâtoug). Buts : 15': Msakni souffle la balle à Felhi en pleine surface, évite Mathlouthi et pousse la balle dans les filets. 66': Danilo des seize mètres, sur coup franc, trompe Jéridi et égalise. Avertissements : Jabnoun, Kouakou, Koissy. Occasions : 14': centre de Béjaoui. Younès au premier poteau tire au-dessus. 27': le coup franc de Nafkha est repris de la tête par Felhi. La balle passe près des buts de Jéridi. 47': Hamza Younès, seul face à Jéridi, tire et le portier stadiste sauve du pied dans les six mètres. 80': le centre de Maâtoug est difficilement détourné en corner par le gardien étoilé Mathlouthi. 90'+4: la reprise de Brigui est bloquée en deux temps par Jéridi. Meilleur joueur: Iheb Msakni a survolé partenaires et adversaires. Le nouveau capitaine stadiste est désormais le patron de l'équipe. Au four et au moulin, Msakni est le premier à attaquer et le premier à défendre. Il mérite sa convocation en sélection nationale. L'arbitre : Naïm Hosni a été l'auteur d'une prestation moyenne, sans plus. Il a sifflé quelquefois à tort et à travers. Cet arbitre a aussi intérêt à être plus autoritaire. Il a ignoré la règle de l'avantage. Note : 5/10 Curiosité du match: Le public de l'Etoile n'a pas été sans reproche. Ce qui a poussé l'arbitre a arrêter le match à deux reprises. Du calme, les gars. L'amitié, comme l'indique le nom du tournoi, passe avant tout. Le match : Le tournoi de l'Amitié est le meilleur prélude au championnat. Le premier rendez-vous entre l'Etoile Sportive du Sahel et le Stade Tunisien n'a pas tenu ses promesses. Un niveau de jeu juste moyen, un football décousu et parsemé de passes à l'adversaire, voilà de quoi nous ont gratifiés les deux équipes. Le rythme a véritablement fait défaut, même si en seconde mi-temps, on a essayé de mieux faire, surtout du côté de l'Etoile. Eu égard à l'effectif des deux équipes, c'est le Stade Tunisien qui est plutôt à féliciter. L'équipe de Nabil Kouki a surpris plus d'un. Ce dernier y est allé de son empreinte en chambardant sa défense. Il a fait reculer Kouassy et Tej d'un cran et ceux-ci sont désormais les nouveaux latéraux de l'équipe. Quant à Ayari, il a été intégré au centre de la défense et a formé un tendem avec Guizani. Si le Stade a pu ouvrir le score, c'est parce qu'il jouait haut et ses joueurs étaient mieux positionnés sur le terrain. Dans le camp étoilé, on se cherchait durant cette période initiale. Danilo évoluait un peu plus en retrait et n'avait pas le rendement escompté. Il a fallu que Mondher Kebaïer apporte les correctifs nécessaires pour que l'Etoile réagisse enfin. Les Sahéliens ont mérité d'égaliser. Revue d'effectif L'occasion était donnée aux deux entraîneurs de faire tourner leurs effectifs respectifs. Si Kebaïer a aligné 20 joueurs, seuls Mathlouthi et Danilo n'ont pas été remplacés, Kouki n'a pas eu la même opportunité. L'entraîneur du Stade ne pouvait composer qu'avec ce qu'il avait sous la main. Toutefois, et des deux côtés, nous avons pu voir à l'œuvre de nombreux jeunes, surtout dans le camp étoilé. Cela ne diminue en rien le mérite du Stade Tunisien. Nabil Kouki semble faire du bon travail et l'équipe reste perfectible. L'Etoile, en dépit d'un effectif nettement plus riche, a étalé ses limites. En défense d'abord où Kebaïer est encore à la recherche de la paire idéale au niveau de l'axe central. Et en attaque aussi, où l'équipe a manqué de percussion. Pourtant, avec Hamza Younès et Letifi, l'ESS est capable de mieux produire. Et puisqu'on y est, pourquoi ne pas faire avancer Danilo d'un cran et le faire évoluer carrément derrière les attaquants. Kebaïer a son idée sur le sujet et sait mieux que quiconque ce qui sied à son équipe. Toutefois, il serait opportun d'apporter les correctifs nécessaires. L'Etoile dispose de l'effectif adéquat.