L'université de La Manouba, et plus précisément la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités abrite, demain 6 octobre, à la salle Hassen Hosni Abdelwahab, une rencontre scientifique tuniso-libyenne. Il s'agit d'une journée d'études sur la ville de Syrte (Surt) et sur les villes d'Ifriqiya de l'époque médiévale. La manifestation est organisée par la Mission archéologique française en Libye et l'UR «villes historiques de la Tunisie et de la Méditerranée». Elle compte la participation de plusieurs chercheurs libyens et tunisiens dont Abd al-Azim Hafez, directeur du bureau des Antiquités de Surt, Abdallah Rhibi, maître de conférences à l'Université Garyounis de Benghazi, qui racontera l'histoire de la mosquée de Syrte : «D'une mosquée ibadite à une mosquée fatimide». Au rendez-vous, seront présents également Aurélien Gnat, archéologue des collectivités territoriales, qui présentera des vestiges de la muraille médiévale de la ville; Faouzi Mahfoudh, professeur à l'Université de la Manouba, qui évoquera les mythes des villes ifriqiyennes d'après les sources arabes ; le professeur Néji Djelloul, qui s'intéressera aux fortifications de la côte libyenne à l'époque médiévale. Parmi les participants figurent aussi Saloua Darghouth, directeur de recherche à l'Institut national du patrimoine, Jean Michel Mouton, directeur d'étude à l'Ephe, Philippe Racinet et Georges Jehel, professeurs à l'Université de Picardie, Alî Mas'ûd El-Ballush, professeur à l'Université de Tripoli, Clément Moussé, chargé d'études et de recherche à l'Inha, Abdelhamid Fenina et Hafed Abdouli, professeur et post-doctorant à l'Université de Tunis Cette journée est une manière de montrer qu'il n'y a pas que les médecins et les constitutionnalistes qui sont disposés à voler au secours de la Libye.