La réunion périodique du Parti démocratique progressiste(PDP), tenue hier à Tunis, a été consacrée à l'examen des positions du parti concernant la politique fiscale et son rôle dans l'encadrement et l'encouragement de l'investissement en tant que principale source pour la création d'emplois. M. Mohamed Salah Ayari, membre du comité exécutif du parti, a réaffirmé le rôle de la politique fiscale dans la garantie d'une distribution équitable des richesses et la consécration de la justice sociale qui ''constitue aujourd'hui, l'une des principales revendications du Tunisien''. Le conseiller fiscal a précisé que 69% des ressources budgétaires de l'Etat proviennent de la fiscalité, ce qui nécessite, selon lui, la mise en place d'un programme de réforme globale se basant essentiellement sur la baisse du taux d'impôt sur les entreprises, les établissements financiers, les sociétés opérant dans le secteur des hydrocarbures et les réseaux de communication, leur permettant de réaliser des bénéfices pouvant générer d'autres projets et investissements. Il a ajouté que pour combler le manque à gagner suite à cette baisse fiscale, l'on peut recourir à l'impôt sur les bénéfices répartis entre parts et actions, ainsi qu'à l'application du code des incitations aux investissements en matière d'imposition des bénéfices générés par l'exportation. Il a également mis l'accent sur l'importance des investissements notamment dans le secteur des technologies de manière à améliorer le taux de croissance et à promouvoir l'emploi.
