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«La responsabilité d'un professionnalisme marron»
Faouzi Gtari (ancien président d'EGSG)
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 10 - 2011

1) On ne peut pas être surpris. En fait, la révolution ne s'adressait pas au domaine sportif; elle cherchait plutôt à rétablir la dignité spoliée et à installer les libertés et la démocratie.
Avant, il fallait aux dirigeants sportifs d'être cautionnés par les autorités. Maintenant, ils prennent la poudre d'escampette parce qu'ils s'imaginaient en débarquant qu'ils allaient nager dans des eaux douces. Et ce n'était pas toujours les meilleurs qui arrivaient. Les gens compétents, il faut les amadouer. De plus, les temps ne sont plus les mêmes : il n'y a plus de recettes des droits TV, de promosport, de recettes aux guichets. Tiens, dans le cas de Gafsa, nous n'avons pas touché un sou sur les droits TV qui ont été retenus à la source parce que nous devions de l'argent à la fédération. Et puis, on ne peut pas faire du professionnalisme avec un tel public. Hormis l'EST et le CA, et à un degré moindre l'ESS et le CSS, tout le reste des clubs d'élite ne peut pas se targuer de pouvoir compter sur un public fidélisé.
Regardez ce qui se passe aujourd'hui à Gafsa, à Hammam-Sousse… Et on n'en est qu'au début.
2) La responsabilité d'un tel fiasco, ce sont tous ceux qui ont mis en place un professionnalisme marron, biaisé. Peut-on concevoir qu'un footballeur puisse toucher un salaire de 15 mille dinars alors que son niveau aussi bien sportif que culturel (car ce dernier volet est aussi important) est quelconque. Ce qui se passe est très grave : des gens qui ne savent pas effectuer un contrôle touchent des salaires supérieurs à ceux gagnés par des médecins, des ingénieurs… Notre sport s'est engouffré dans une voie sans issue : l'inflation galopante cautionnée par les médias prompts à ignorer et à éluder les gros sacrifices consentis par les clubs.
3) Le foot de chez nous est «frelaté»; il n'est pas très propre. L'espoir de voir les choses bouger dépend en réalité de la volonté des responsables de stopper l'inflation, de revoir les salaires et d'en fixer un plafond. On est en période de dèche: s'il y avait de l'argent, cela aurait masqué tout le reste. On n'en serait pas aujourd'hui à parler d'un sport vivant en dehors de l'espace et du temps de la révolution. Il faut établir une charte d'honneur, réfléchir sur un plan de route touchant tous les aspects de la pratique sportive. Je demeure malgré tout optimiste.
Mais il faut bouger. L'Amicale des présidents des clubs a un rôle primordial à jouer : entre les mois de janvier et juin derniers, nous avons tenu une bonne dizaine de réunions. Depuis l'été dernier, l'amicale ne se manifeste plus, ou presque.


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