L'ESHS souffle le chaud défensivement et le froid en attaque, d'où sa position délicate en Ligue 1. Après son nul arraché avec les tripes à La Marsa, l'ESHS cultive les paradoxes. Si les camarades de Bahri tiennent la route offensivement (2 buts marqués en trois matches), ils peinent sur le plan défensif (4 buts encaissés). «Pour gagner, il faut produire du jeu et se créer des occasions en étant plus performants dans la zone de finition», déclarait le nouvel entraîneur Fathi Laâbidi, après le match face à l'ASM à La Marsa. «Un grand travail nous attend» Une rencontre marquée, une fois encore, par le peu d'occasions de l'ESHS et un nouveau nul : «Face à l'ASM, nous avons évolué avec nos moyens. Certes, nous n'avons pas fait un bon match, mais l'essentiel pour nous est d'avoir gagné un point face à une bonne équipe marsoise qui possède trois joueurs très rapides. Notre tactique a prévalu puisque nous avions su les bloquer. Notre détermination et notre volonté de bien faire ont prévalu. Un grand travail nous attend à tous les niveaux. Il nous faut encore des renforts», a souligné Fathi Laâbidi. Bien défendre, ne pas encaisser de buts, ne pas perdre, le discours ne varie pas depuis le début de la saison malgré une position assez précaire en Ligue 1. «C'est normal que les supporters s'inquiètent, mais je sens le groupe conscient de la situation, on va décoller», a encore ajouté l'entraîneur de l'ESHS. Le décollage passe par des victoires dans un championnat où les matches nuls ne paient pas, il faut gagner, certes, mais de quelle manière? «J'ai confiance en cette équipe. Je sais qu'on a un groupe solidaire et solide, capable de signer sa première victoire face au CA», a conclu Fathi Laâbidi.