Très décevants dans le jeu, les Hammam-Lifois ont encore été battus face à des Marsois plus opportunistes Stade de Radès. CSHL-ASM : 2-4 (mi-temps 2-3). Public peu nombreux. Pelouse en mauvais état. Buts marqués pour le CSHL par Ben Chouikha (14') et Hammi (25' sur penalty), et pour l'ASM par Didier (2'), Boulaâbi (18'), Moussa (42') et Ben Messaoud (56' sur penalty) CSHL : Zitouni (Ben Khaled), Dridi (Essidi), Marzouki, Djelassi, Kanzari, Hammi, Messeoudi, Ben Chouikha, Junior, Jebali (Fouzaï), Mhadhebi ASM : Z. Jebali, H. Jebali, Touati, Boulaâbi, Mahjoubi, Tombadou, Messaoud, Mansouri (Baker), Bouzgarrou, Moussa, Didier Les virages du stade de Radès s'étaient déjà clairsemés depuis quelques minutes quand les Hammam-Lifois, abattus, ont rejoint les vestiaires la tête baissée. C'est un tableau qu'on a régulièrement vu cette saison en Ligue 1. Mais, hier après-midi, le CSHL a étiré le décord jusqu'à Radès. Et quand il regarde devant lui, il ne voit plus qu'un ciel incertain et menaçant. Rien n'est simple, décidemment, pour le club banlieusard de Hammam-Lif, ces derniers temps, mais il a l'art de se compliquer la vie tout seul, rattrapé par ses faiblesses et par ses manques. Hier, il avait pourtant la voie toute tracée pour un rachat. A Béja, deux buts de Labidi et Garbouj ont anéanti les espoirs hammam-lifois. Face à un ASM avide de réhabilitation après ses semi-échecs face à la JSK et l'ESHS, le CSHL était incapable de faire face : quatre buts encaissés et une mauvaise prestation. Un bilan trop lourd. Le scénario fait mal à Nabil Tasco et ses joueurs incapables de bloquer les manœuvres offensives des protégés de Buscher. Ce dernier a encore confirmé ses compétences depuis l'ère de l'EST. Défense gruyère du CSHL Personne ne devrait crier au hold-up. Hier, l'AS Marsa avait besoin de gagner pour continuer son bon début de saison et il s'en est donné les moyens, discipline en défense et offensive en attaque, où il s'est jeté sur toutes les occasions de contre. Les Hammam-Lifois, eux, furent beaucoup moins entreprenants et ils s'en voudront peut-être. En seront-ils capables ? Sauront-ils réciter une autre partition qu'hier, où encore une fois, les camarades de Ben Chouikha ont affiché leurs limites dans la construction, plombés par un manque de justesse technique flagrant dans les trente mètres adverses, pas de dédoublements, pas d'occasions et pas de défense (déjà 10 buts encaissés en quatre matches !). Qu'ont-ils vu ? Pas grand-chose, d'abord en dehors d'une équipe marsoise séduisante avec une stratégie adéquate aux qualités de ses joueurs. Le mérite de Buscher est grand.