Le dossier des blessés de la révolution était au centre d'une réunion, mardi après-midi, du président de la République Moncef Marzouki avec des représentants d'instances et d'associations humanitaires et de droits de l'Homme. Taoufik Bouderbala, président de la commission d'établissement des faits et Noureddine Hached, président du Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales ont présenté les résultats des travaux de leurs instances sur ce dossier. Les organisations qui représentent les familles des blessés ont présenté les dossiers des cas les plus graves qui nécessitent des traitements particuliers et des interventions rapides. Le président Marzouki a souligné l'impératif de créer une structure nationale chargée du traitement des blessés et de leur encadrement psychologique et social. Il a été convenu, à ce propos, de créer un cadre qui regroupe des représentants de la présidence de la République, des ministères concernés et des associations qui suivent ces cas. Ont également participé à la réunion la présidente de l'association de lutte contre la torture Radhia Nasraoui, la présidente de l'association «Awfiyé» Essia Farhani et des représentants des mouvements «Nsitni» et «Fidélité au sang des martyrs» ainsi que du ministère de la Santé publique.