«Les TIC, vecteur d'emploi, d'exportation et de croissance économique», tel est le thème du séminaire, organisé samedi à Hammamet-Sud, à l'initiative de la Jeune chambre internationale (JCI). Mme. Lamia Chaffai Sghaïer, secrétaire d'Etat chargée de l'Informatique, de l'Internet et des Logiciels libres, a mis l'accent sur l'intérêt accordé par la Tunisie aux TIC dans l'objectif de se hisser au rang des pays avancés. Elle a rappelé dans ce cadre les potentialités offertes par ce secteur en matière de consolidation de la compétitivité économique, des exportations, outre le renforcement du positionnement du pays au sein de la carte de l'industrie de l'intelligence. La secrétaire d'Etat a indiqué que le classement de la Tunisie, première sur le plan africain et 39e au niveau mondial par le Forum de Davos, constitue une reconnaissance internationale de la justesse de la démarche tunisienne et la place avant-gardiste du pays en matière d'utilisation des TIC. Mme Chaffai a indiqué que le climat d'investissement en Tunisie, outre l'infrastructure de base développée et les compétences humaines, est très propice dans ce secteur. Elle a rappelé que les décisions présidentielles visant à encourager les jeunes à opérer dans le domaine de l'intelligence et l'économie numérique constituent une consécration de l'orientation de la Tunisie vers l'économie de l'intelligence, un secteur basé sur les compétences humaines. La secrétaire d'Etat a annoncé la poursuite de l'exécution du programme présidentiel relatif à la formation certifiante qui permettra à 20.000 diplômés du supérieur de suivre une formation leur permettant d'obtenir un certificat dans plusieurs disciplines et spécialités demandées sur le marché mondial. Elle a rappelé dans ce cadre les efforts déployés au niveau national en vue d'encourager les diplômés du supérieur qui possèdent des idées innovantes à créer leurs propres projets. Il s'agit de créer un système d'incitations à l'innovation dans le secteur des TIC outre la création de l'Agence nationale de promotion de l'investissement dans l'économie numérique. Ces mécanismes ne manqueront pas de consolider le rythme de création de projets et d'assurer un encadrement aux technopôles technologiques et aux promoteurs opérant dans les secteurs innovants.