• Réduire à 20% le taux des accidents du travail et porter à 70% le taux de couverture médicale et sanitaire de la main-d'œuvre à l'horizon 2014 La Tunisie célèbre le 28 avril la Journée nationale et mondiale de la santé et de la sécurité au travail, placée cette année sur le thème «Les risques émergents et les nouvelles formes de prévention dans un monde du travail en mutation». Cette journée constitue une opportunité pour approfondir la réflexion sur les moyens de renforcer la prévention et la sécurité en milieu professionnel, conformément aux objectifs fixés par le programme présidentiel 2009-2014. L'effort est axé sur la mise en place d'une nouvelle législation de la sécurité au travail plus développée et plus adaptée aux nouvelles formes et modes de travail. Cette législation consolidera le plan national de prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, élaboré pour la prochaine étape. Ce plan s'intéresse au cadre réglementaire et aux études sur la prévention, l'encadrement médicale et le contrôle technique en vue de prévenir les risques émergents et d'identifier les moyens de s'en prémunir. Parmi les axes de ce plan, le renforcement de la protection des ressources humaines contre les maladies professionnelles afin de réduire de 20 % le taux des accidents du travail et porter à 70 % le taux de couverture médicale et sanitaire de la main-d'œuvre à l'horizon 2014. Un environnement de travail sain En 2009, le nombre des employés bénéficiaires des services des complexes et établissements relevant de la médecine du travail a atteint 707.000 personnes, d'autant plus que la fréquence du taux des accidents du travail est passée à 29,13 pour 1.000 travailleurs contre 43,4 en 1995. Une unité a été créée, sur instructions du Chef de l'Etat,au sein du ministère des Affaires sociales,en vue de diagnostiquer les causes des accidents du travail et des maladies professionnelles et prospecter des solutions pratiques pour traiter cette question. En 2008, une réforme a été engagée au niveau de la composition du Conseil national de la prévention des risques professionnels, créé en 1996, outre l'institution d'une commission de la santé et de la sécurité au travail dans les entreprises économiques. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) accorde des crédits d'une valeur de 5.000 dinars au profit des PME pour améliorer les conditions sanitaires et de sécurité au travail, ainsi qu'une subvention allant jusqu'à 50 % du montant du crédit. Le nombre des inspections de la médecine du travail est estimé à 22, ce qui a permis de mener 13.000 visites d'inspection jusqu'en 2009. L'ensemble des actions réalisées dans ce domaine sont conformes aux objectifs de l'Organisation internationale du travail (OIT) en matière de consécration d'un environnement de travail sain.