La Tunisie a été élue par consensus au poste de deuxième vice-président de l'UA pour la région Nord, a indiqué hier Mme Habiba Mejri, porte-parole de l'Union Africaine (UA). Absente depuis de longues années des structures africaines, la Tunisie a affiché, lors du 18e sommet de l'UA, ouvert dimanche à Addis Abeba, une ferme volonté de reprendre «un rôle actif» sur la scène africaine. La nomination d'un Tunisien, Mondher Rezgui, au poste de directeur du bureau de l'Organisation panafricaine à Tripoli a été aussi confirmée par le ministre conseiller auprès de la Présidence de la République chargé des Relations diplomatiques, Abdallah Kahlaoui. La Tunisie a entamé «une nouvelle vision» en ce qui concerne sa présence dans les organisations internationales et régionales, a précisé M. Kahlaoui. L'UA dispose actuellement de trois bureaux: Libye, Sierra Leone et Côte d'ivoire. Placés sous la tutelle de la commission «paix et sécurité», ces bureaux sont mis en place dans efforts de reconstruction. A noter que les travaux du 18e sommet de l'Union Africaine ont repris, hier, à huis clos, dans le nouveau centre de conférences de l'UA à Addis-Abeba. A l'ordre du jour de la réunion des présidents et chefs de gouvernement africains, l'élection du président et du vice-président de la commission africaine, la nomination des commissaires de l'UA ainsi que de dix nouveaux membres du Conseil de paix et de sécurité.
