Le CJD Tunisie envisage de contribuer à la constitution d'un réseau méditerranéen et de parrainer la création d'un CJD en Libye La relance économique est largement tributaire du comportement des promoteurs tunisiens, notamment les jeunes. En effet, le développement des jeunes entreprises tunisiennes et l'accélération du rythme de l'entrepreneuriat sont de nature à créer des richesses et des emplois. A cet égard, le Centre des jeunes dirigeants d'entreprise (CJD) a présenté un plan stratégique pour la période 2011-2013. Dans ce programme, la valorisation des ressources humaines est l'une des constantes. L'ambition du CJD est de promouvoir des idées nouvelles pour rendre l'entreprise aussi compétitive qu'humaine, et accompagner tout jeune dirigeant soucieux d'améliorer sa performance et celle de son entreprise. Dans ce réseau, le jeune dirigeant pourra défendre des valeurs et non des intérêts catégoriels. Il aura l'opportunité de se former à son métier de dirigeant- entrepreneur, prendre du recul, partager avec d'autres membres des préoccupations communes en toute confidentialité et profiter de toute la richesse d'un réseau convivial. Pour assurer son fonctionnement, le plan vise à renforcer davantage le positionnement du Centre dans le réseau CJD international. Mieux encore, le centre tunisien envisage de contribuer à la constitution d'un réseau méditerranéen, parrainer la création d'un CJD en Libye et détecter de nouvelles opportunités d'affaires pour l'expansion des activités à l'international. Emploi, entrepreneuriat et université Le plan stratégique mise par ailleurs sur la valeur des ressources humaines et des diplômés de l'enseignement supérieur. Les membres du bureau exécutif proposent de lancer un débat national sur l'importance de la GRH. Dans le même ordre d'idées, ils proposent la mise en place d'un programme national pour la mise à niveau des RH. A l'université, le programme consacre plusieurs actions pour promouvoir l'esprit entrepreneurial chez les étudiants, notamment à travers des programmes de formation spécifiques. Cet objectif ne peut voir le jour qu'avec une collaboration concrète entre l'université et l'entreprise. Ambitieux, le plan prévoit la mise en place d'un programme Challenge Education Entreprise. De même, il est prévu de poursuivre et développer le programme pour le développement de l'entrepreneuriat (PDE). Pour renforcer la valeur des RH, deux campus par an seront organisés. Mieux encore, le CJD prépare un campus international afin d'améliorer les aptitudes managériales des JD. Pour ce qui est de la relation avec l'administration et les structures d'appui, les jeunes dirigeants envisagent de créer un «book partenaire». Ouverts, ces jeunes chercheront à élargir le portefeuille de partenariats avec d'autres organismes et fondations autour de projets et thèmes communs. Ils débattront, entre autres, de la restructuration du secteur bancaire et du financement des entreprises. Les attentes et les besoins des jeunes dirigeants seront mis en exergue. Mieux encore, le plan préconise d'instituer un comité de conseil et d'assistance aux adhérents sur les moyens et solutions de financement des entreprises.