Les travaux de la 1ère Journée de la rencontre internationale de Sakiet Sidi Youssef des hommes d'affaires ont été consacrés, hier, à l'examen des problématiques de développement et à l'identification des opportunités de promouvoir la situation socioéconomique dans cette région frontalière. En dépit de son potentiel naturel et civilisationnel, le gouvernorat du Kef, situé au nord-ouest du pays à 170 km de Tunis, fait face à différentes difficultés qui l'empêchent de se hisser au rang de pôle de développement et de jouer un rôle stratégique dans l'économie nationale. En effet, cette région dispose de richesses importantes, comme les substances utiles, les produits agricoles transformables, ainsi que d'un patrimoine civilisationnel et des sites naturels et archéologiques susceptibles de promouvoir un tourisme culturel de qualité. Selon les participants à cette rencontre, la faiblesse du tissu industriel et la non-conformité de l'infrastructure aux demandes des investisseurs constituent les principaux maux qui entravent tout processus de développement de la région du Kef, malgré ses potentialités. Les travaux de cette rencontre internationale se poursuivront jusqu'au 8 février au Kef, à l'occasion de la célébration du 54e anniversaire des événements de Sakiet sidi Youssef (8 février 1958). L'association «Jughurta pour l'intégration maghrébine», a élaboré, en coopération avec l'association «Tawasol pour le développement», un programme comportant l'organisation d'une journée d'étude sur les problématiques de développement et les opportunités de partenariat avec les investisseurs algériens. Le programme prévoit, en outre, des visites dans les nouvelles zones industrielles de Oued Remal et de la station El M'hamid, visant à mieux faire connaître les potentialités de la région. Le projet de développement agricole intégré dans la région du Kef, en cours d'élaboration avec la participation d'un groupe français, sera présenté au cours de la même manifestation.
