Après les débordements qu'a connus le handball, il vaut mieux prendre des dispositions préventives Le championnat national reprend ses droits ce samedi à l'occasion du match retard qui mettra aux prises l'EST et l'ESZ pour le compte de la 4e journée du championnat. La saison est encore longue, très longue même puisque, à ce jour, nous n'avons disputé que sept journées. Un autre arrêt de la compétition compliquerait la tâche à la fédération et aux clubs et serait synonyme de l'annulation pure et simple de l'édition 2011/2012. Et si on parle d'éventuel report, voire d'annulation de cette édition du championnat national, c'est qu'il y a un fléau qui guette notre football : la violence. Mieux vaut prévenir... Si on parle de violence en football, on se réfère automatiquement à un vieux dicton : «Mieux vaut prévenir que guérir». Car les dérapages n'ont pas eu seulement sous d'autres cieux, précisément à Port-Saïd. Chez nous, nous sommes déjà touchés par ce fléau. Il n' y a pas si longtemps, les matches de handball ont connu des débordements qui ont failli tourner au drame. La violence a été d'actualité lors des matches opposant les équipes de Hammamet et de Moknine. Le pire a même pu avoir lieu lors du match mettant aux prises l'équipe de Moknine à l'EST. Malgré le huis clos, des énergumènes ont pénétré dans la salle et lancé des pierres et des fumigènes, ce qui a contraint les arbitres à arrêter le match au bout de neuf minutes. Une telle violence, on risque de la vivre dans nos stades de football. A moins qu'on ne décrète d'entrée le huis clos, on pourrait éviter d'éventuels débordements en imposant la vente limitée des tickets. Car il vaut mieux avoir une assistance moyenne et maîtrisable que le risque d'avoir des stades pleins à craquer et des situations qui peuvent dégénérer à tout moment. A notre humble avis, avoir des recettes moyennes vaut mieux qu'un huis clos qui signerait l'arrêt de mort (financier) de nos clubs, en attendant de bannir la violence par l'application stricte de la loi. Toutefois, il faut prendre les dispositions de sécurité qui s'imposent. Car il est temps que le sport reprenne ses droits.