On pensait que l'arrivée du coach français Christian Sarramagna les relancerait en championnat. Mais il faut se rendre à l'évidence : la victoire face à l'ESBK lors de la 8e journée n'a été qu'un feu de paille. Le CSHL est retombé dans ses travers en s'inclinant facilement 0-2 face au champion sortant. Le constat est alarmant : huit défaites, un nul, deux victoires, vingt buts encaissés et neuf marqués. Le problème c'est que l'on ne voit pas comment les banlieusards pourraient redresser la barre en jouant aussi mal. Défensivement fragiles (20 buts encaissés) et transparents offensivement (9 buts marqués), Hammi et ses coéquipiers ont été sauvés du naufrage par un bon Larbi Mejri lors de leur match face à l'Espérance. Quelles ambitions pour le CSHL? Le gardien hammamlifois est le seul joueur qui ait émergé du lot dimanche dernier. Il a multiplié les parades pour sauver son équipe d'un waterloo. Que peut espérer la formation de Sarramagna? Le maintien est devenu son principal objectif, surtout qu'à la fin de cette saison, quatre équipes seront rétrogradées en Ligue 2. A l'heure de rendre visite à un ASGabès en bonne santé, le CSHL doit éviter absolument une contre-performance. Avec l'arrivée de neuf joueurs au mercato d'hiver, les dirigeants et le coach espéraient se classer dans les six premières places. «Nous sommes surpris de notre classement, vu la valeur de notre effectif», relate le jeune attaquant Dridi. Face à l'ASG, la formation hammamlifoise enregistrera le retour des deux cadres : Mouîne Chaâbani en défense et Anis Ben Chouikha en milieu de terrain qui vont consolider ces deux compartiments assez fragiles depuis quelque temps. De son côté, Odirisi, absent face à l'EST, sera titularisé à la place de Junior, expulsé face à l'EST. Après cette série négative, il faut tirer les enseignements pour sauver ce club qui a beaucoup donné au football tunisien.