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Le même système pour quel changement ?
En marge de l'assemblée générale élective de la FTF
Publié dans La Presse de Tunisie le 03 - 04 - 2012

Le bureau fédéral le plus brillant ne saurait redresser la barre quand tout fonctionne de travers. A commencer par des règlements désuets...
Wadiï Jeri et son équipe s'installent au siège de la FTF pour un mandat de quatre ans. Une autre liste n'aurait rien changé à l'affaire car tous les candidats «se valent» et leurs «projets» pour «sortir le football tunisien de la crise» sont d'une belle similitude : ils entretiennent une utopie sur toute la ligne.
Chacune des quatre équipes candidates aux élections fédérales a défendu sa capacité à résoudre immédiatement la crise financière du foot, à booster les recettes des droits TV, du Promosport, de la pub... Et pourquoi pas d'augmenter les primes des arbitres, des joueurs de l'équipe nationale (la Coupe du monde 2014, c'est demain), et éventuellement... du personnel de l'instance fédérale. Tous insistent sur l'importance de «relancer le foot», de «redonner son prestige au football tunisien», de «fournir les moyens financiers aux clubs» !! C'est tout simplement de la démagogie. En fait, entre les promesses et les actes, il y a un monde. Que sont devenues les promesses faites par les précédents bureaux fédéraux ? Ali Hafsi, pour ne citer que lui, parlait « d'introduire une révolution », l'année même de notre élimination de la Coupe du monde.
«L'atout expérience»
Comment Jeri, ex-délégué de l'équipe nationale et arrivé à la FTF dans le sillage de Hafsi, peut-il avancer «l'atout expérience» chez son équipe où 8 nouveaux venus chercheront d'abord à «découvrir» les rouages de l'instance et quatre membres ont participé à la gestion malheureuse du bureau sortant. Sans jamais chercher à arrêter le gâchis, ces quatre membres se sont longtemps chamaillés avec d'autres membres fédéraux seulement par «solidarité» avec Anouar Haddad, allant jusqu'à solliciter la Fifa pour garder leur siège. La liste Jeri présente une autre fragilité : elle associe deux «Divisions». Une Division 1 formée des quatre meneurs que sont Jeri lui-même, Tahar Khantech, Chiheb Belkhiria et Chafik Jerraya, tous du bureau sortant imposé par le RCD et Chiboub et tentés d'accaparer «le pouvoir»; et une Division 2 avec le reste des membres pour... compléter le tableau de famille. Comment ce nouveau bureau fédéral saura-t-il affronter une montagne de dossiers délicats que sont l'élite, la violence et ses problématiques sécuritaires, l'arbitrage sacrifié aux vindictes de ses cadres et des clubs, le huis clos décrété par deux ministères ( Intérieur et Sport), le maintien et la relégation à la fin de cette saison, l'infrastructure délabrée faute d'entretien et de maintenance, les centres de formation tournant au ralenti, le perfectionnement des entraîneurs, les relations tendues avec les clubs, les structures de financement, le contrôle de gestion des clubs, les retombées calamiteuses du «foot pro» depuis 1997, l'audit des comptes fédéraux?...On ne sait trop d'autant que le système en vigueur avant le 14 janvier reste en place.
On ne peut jamais construire sur des ruines
Qu'on ne nous vante pas «la démocratie des listes» ; elle ne change rien au topo. L'après-14 janvier est propice à toutes les mutations, à tous les camouflages. Et pas uniquement en politique. En sport,aussi, nombreux sont ceux qui ont usé et abusé de «liaisons particulières» pour rebondir. En foot, beaucoup tentent aujourd'hui de se tailler un costume de «réformateurs », comme l'ont fait d'autres auparavant et qui ont conduit le foot à la banqueroute. En fait, on ne voit rien venir. Rien à propos de la réorganisation des structures, des dossiers de malversation dans les instances sportives. Rien pour la réhabilitation des «règlements» introduits à différentes époques pour servir «qui de droit». Rien pour redonner autorité et crédibilité à la FTF, instance qui ne dirige plus le football depuis une vingtaine d'années. Rien pour stopper les dérapages en tout genre comme cette insupportable inflation des salaires des joueurs généralement moyens et des entraîneurs qui n'ont pas une empreinte marquée sur le foot.
On ne peut jamais construire sur des ruines ! Si l'on commet les mêmes erreurs, on obtient les mêmes résultats... fâcheux. Et un bureau fédéral, aussi brillant soit-il, ne saurait redresser la barre quand on n'installe pas les balises. Le plus curieux : Tarak Dhiab a longtemps dénoncé les dérives du système mais hésite aujourd'hui à rompre avec un système dont il a été lui-même victime !! N'a-t-il pas stigmatisé en décembre 2010, sur un plateau d'Al Jazeera, la gestion du foot tunisien : «Le football tunisien est malade. Il faut revoir les règles de sa gouvernance. Le football tunisien a besoin d'une profonde réforme car c'est l'amateurisme à tous les niveaux». Il n'y a pas plus clair...
Pourtant, samedi dernier, on criait au triomphe de la «démocratie sportive». On est loin du compte !


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