Va-t-on passer à une belle ou est-ce que l'ESS conservera aujourd'hui son titre de champion? SN-ESS va-t-il être le dernier match du championnat? C'est le résultat de l'acte II de la finale du super play-off qui va le déterminer. Si l'Etoile parvient à gagner une deuxième fois, elle conservera son titre de champion. Sinon, le SN remettra les choses à la case départ. A 1-1, SN et ESS seront obligés de passer par la belle pour se départager. Nabeul et Sousse retiendront leur souffle pendant 40' (au moins). Tous ceux que nous avons interrogés avant le match penchent pour un match serré et un résultat qui va être connu vers les derniers paniers. Certains vous diront même que le résultat des trois premiers quarts-temps n'auront pas une grande influence sur le score final. Tout devrait se jouer lors du 4e quart-temps! La qualité de la défense En basket-ball, les meilleurs sont les plus blindés en défense. Si vous n'avez pas de défense efficace, vous aurez du mal à surclasser vos adversaires. Et ça, Zouheïr Garaâli et Dragan Petrecevic, les deux entraîneurs, le savent bien. D'après le premier match joué à Sousse, les deux équipes n'ont pas brillé dans ce domaine. Par exemple, les pointeurs à trois points n'ont pas été gênés. Au contraire, on les a vus dominer leurs vis-à-vis à plusieurs reprises. Les deux équipes n'ont pas varié leurs plans défensifs comme il faut. La défense homme-à-homme, la défense de zone 2-3 et 3-2, sans oublier la défense mixte, constituent le référentiel tactique des deux équipes. Celui qui interceptera le plus de balles, qui gagnera plus de rebonds et qui fera moins de fautes individuelles, sera le plus nanti. Nous suivrons également ce que feront les stars des deux équipes, Makram Ben Romdhane, Willy Kemp, Atef Maoua, Brahim Naddari, Amor Mouhli (ESS), Nizar Kenioua, Béchir et Anis H'didane et Aymen Trabelsi (SN) sont, entre autres, les artisans de cette finale retour. Ce sont eux qui portent les espoirs de leurs supporters. Le basket-ball est un sport collectif, mais les individualités y sont capitales. Qui rira alors au bout de cette 2e manche?
