ESS-SN, voilà un match au sommet entre les deux candidats au titre. Deux adversaires, trois arbitres, une salle, une retransmission télévisée et malheureusement pas de public. C'est le cadre de l'acte I de la finale du championnat 2012 entre l'ESS et le SN. C'est le moment le plus délicat et le plus attendu de la part de tous. On joue là pour gagner l'appellation champion de Tunisie. A Sousse et à Nabeul, la mobilisation est totale. Entourage, public, joueurs, bref tous ceux concernés par la réussite du club se sont mis tout au long de la semaine à rêver et à cravacher dur en même temps. Oubliés les pépins, oubliées également les querelles fratricides et tout ce qui peut déconcentré. L'heure est à resserrer les rangs et à chercher au fin fond des ressources mentales pour réussir ce sprint final. A Sousse et à Nabeul, on ne leur pardonnera pas un faux pas. Seules deux victoires compteront, seul le titre de champion fera de l'équipe qui gagne la meilleure. L'acte I est prévu pour cet après-midi. On vous décrit le profil des deux candidats. ESS : des atouts évidents Avec deux défaites et 17 victoires depuis le début de la saison, l'ES Sahel a été la meilleure équipe. Les «stats» plaident nettement en sa faveur même si elle a régressé un peu ces derniers temps. Que l'on veuille ou non, les Etoilés du Sahel sont les plus réguliers cette saison. Ce qui se passe autour de l'ESS a fait du mal à l'équipe du Sahel. Mais pour le moment, on essaye de se ressaisir et d'éviter le scénario de la demi-finale contre Radès. Points forts ? Beaucoup de métier, qualité des joueurs extérieurs (adresse de Mouhli, de Kemp et de Maoua dans les tirs à 3 points) et surtout le rôle joué par Makram Ben Romdhane. C'est la plaque tournante de l'équipe, en tant que joueur intérieur déterminant en attaque et précieux en défense. L'ESS sait conserver son énergie jusqu'à la fin. Elle peut sceller ses matches au 4e quart-temps. SN : ils sont de retour ! C'est la bonne nouvelle à Nabeul. L'équipe qu'on croyait partie pour rater sa saison s'est révoltée contre le mauvais sort. Le SN, comme nous l'avons prédit, n'a pas dit son dernier mot cette saison. Pour revenir à la hauteur d'une équipe solide comme le CA, il faut être fort mentalement et physiquement. De retour à tous les niveaux, le SN changera de peau à partir d'aujourd'hui. Ce club tentera de gommer toutes les imperfections parues cette saison. Zouheïr Garaâli, entraîneur de l'équipe, fera en sorte que ses joueurs retrouvent leurs points forts : qualité de la défense, entente des joueurs de base (Kenioua, Trabelsi et les Hdidane) et vitesse d'exécution des contres. Le SN, avec ce retour fulgurant à la une, a le moral intact. C'est ce qui peut l'aider avant tout. Le programme Salle olympique de Sousse 15h00 : ESSahel-SNabeulien