• Accord pour l'«Appui au relèvement économique, au développement du secteur privé et à la cohésion sociale pour une croissance inclusive en Tunisie» • Une enveloppe de 4,3 millions de dollars a été allouée au financement du projet, dont un don japonais de 2,3 millions de dollars et 310.000 dollars par le Pnud Le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en Tunisie en partenariat avec l'Office du développement du sud (ODS) ont organisé, hier, au siège du ministère du Développement régional et de la Planification, une cérémonie de signature d'un document de projet relatif à «l'appui au relèvement économique, au développement du secteur privé et à la cohésion sociale pour une croissance inclusive en Tunisie», à laquelle ont pris part M.Jameleddine Gharbi, ministre du Développement régional et de la planification, M. Mohamed Belhocine, représentant résident du Pnud, et M.Toshiyuki, ambasseur du Japon en Tunisie. Le projet consiste à aider et à stabiliser les moyens de subsistance des communautés des gouvernorats de Médenine et Tataouine, les plus affectées par le conflit en Libye, en particulier les femmes et les jeunes. Il projette de contribuer aussi au renforcement des capacités du secteur privé à créer des emplois durables et à promouvoir l'entrepreneuriat et la création de petites et moyennes entreprises, outre la mise en place de mécanismes opérationnels de dialogue et de cohésion sociale. Ce projet, dont la réalisation s'étale sur 24 mois, est financé par le Japon, à travers un don de 2,3 millions de dollars et le Pnud qui a alloué une enveloppe de 310.000 dollars US, sachant que le coût global du projet s'élève à 4,3 millions de dollars. A travers ce grand projet, le Pnud fait preuve de réactivité à la crise dans la zone frontalière tuniso-libyenne qui a résulté du flux très important des migrants fuyant la Libye ainsi que de l'arrêt des transactions frontalières qui a engendré une réduction très importante du revenu des habitants locaux, quasi dépendants du commerce transfrontalier. Cela a concerné en particulier les deux gouvernorats de Médenine et Tataouine. Le contexte post-révolutionnaire en plus de la baisse des revenus présentent des défis à la cohésion sociale dans la région du sud, cruciale pour le relèvement économique et le développement de la région à court, moyen et long terme. Dans son intervention, M.Gharbi a rappelé que ce projet vise essentiellement le renforcement de l'infrastructure de la région, la promotion de l'employabilité des jeunes et des nouveaux promoteurs, le développement de la décentralisation, l'amélioration de l'efficacité des mécanismes des programmes de développement. Volet économique, «le projet contribuera au développement de l'investissement privé, des projets lancés et du partenariat entre les secteurs public et privé. Il aura certes un impact sur l'attraction des investisseurs et des promoteurs et sera étalé prochainement à d'autres régions». De son côté, M. Mohamed Belhocine, coordinateur résident des Nations unies et représentant résident du Pnud, a déclaré que «le système des Nations unies encourage le choix d'une approche plus régionalisée et décentralisée de conception et de mise en œuvre des programmes de développement, fondée sur la participation active et efficace des différentes parties prenantes». Dans le même ordre d'idée, M.Toshiyuki Taga, ambasseur du Japon en Tunisie, a souligné que «ce projet est le fruit d'un partenariat fructueux dont les objectifs seront axés essentiellement sur la promotion de l'employabilité des jeunes dans la région du sud, le soutien des PME et la diminution des effets de la crise libyenne dans les régions frontalières».