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Paradoxes et enjeux d'un scrutin démocratique
Analyse - Algérie — Elections législatives du 10 mai
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 05 - 2012

Par notre envoyé spécial à Alger Mongi GHARBI
On a beau dire, le scrutin du 10 mai pour l'élection des 462 représentants du peuple algérien au sein de l'Assemblée populaire nationale (APN) laisse derrière lui une série d'interrogations qui resteront sans doute et pour longtemps sans réponse.
A la veille de son déroulement, de nombreux observateurs nationaux et internationaux ont bien diagnostiqué un effet brouillard évoquant pêle-mêle des risques réels d'un vaste abstentionnisme du corps électoral, la tentation d'une fraude et la réalité du boycottage du scrutin par certaines formations politiques.
Or, et à en croire les diverses missions d'observation étrangères , dépêchées par l'Union européenne, l'Organisation de la Conférense islamique, la Ligue des Etats arabes et l'Union africaine , les élections législatives ne souffrent aucune irrégularité majeure, ni avant, ni pendant, ni après leur déroulement.
Et pourtant, des acteurs de premier plan de la scène politique algérienne , de larges pans de l'opinion publique et des observateurs impartiaux rechignent encore à admettre le verdict des urnes.
Autant dire qu'un écran de fumée persiste toujours quant au déroulé précis de ces élections, à leur impact réel sur les rapports de force entre les ailes au sein du pouvoir actuel et, partant, sur le destin futur de ce grand pays dont l'importance géostratégique n'échappe à personne. Eclairages sur la base d'une cascade de paradoxes.
Paradoxe 1:
Alors que le scrutin du 10 mai devait susciter un niveau significatif de mobilisation quantitative et qualitative de l'électorat, le taux de participation global et définitif est estimé par le Conseil constitutionnel à 43,14%.
Par rapport aux législatives de 2007 (37% de participation), les officiels algériens ne manquent jamais de le relever du reste, la mobilisation est en hausse. Mais c'est sans compter avec le nombre étonnamment élevé de bulletins nuls estimé en 2012 à plus d'un million sept cent mille. Ce qui ramène en réalité le nombre de suffrages exprimés à 7.634.979 sur un corps électoral de 21.645.841 citoyens inscrits sur les listes. Cela veut dire en termes de ratio qu'un Algérien sur trois en âge de voter a effectivement décliné ses choix politiques.
Paradoxe 2:
Le mode de scrutin retenu pour les législatives du 10 mai (à la proportionnelle avec le décompte des restes sur le solde du plus fort au niveau de chaque Wilaya) a favorisé certaines formations aux dépens d'autres.
C'est le cas, par exemple, pour le Front des forces socialistes (FFS), classé quatrième formation politique suite à ce scrutin .Il a recueilli 21 sièges au sein de l'APN alors qu'il a engrangé 188.000 suffrages seulement.
Plus loin derrière, en 8e position plus précisément campent les listes du Front pour la justice et le développement (Addala) qui ont recueilli beaucoup plus de voix que le FFS (232.676) . Elles seront cependant représentées par 7 sièges seulement, soit trois fois moins que le FFS.
Ce phénomène vaut également pour le vainqueur des élections , le FLN, qui, avec un cumul de 14% des voix seulement, s'arroge près de 48% des sièges (221).
Une lecture sommaire des résultats proclamés mardi soir par le Conseil constitutionnel (Voir encadré) montre que les exemples de ces «anomalies» électorales sont fréquents.
Paradoxe 3:
Les islamistes qui se sont présentés en ordre dispersé à ce scrutin ont bien essuyé un sérieux revers. Ce qui est parfaitement compréhensible dans un pays traumatisé par une décennie noire de violence inouïe , au passif de groupes armés se réclamant de l'Islam politique.
Or, l'Alliance pour l'Algérie verte formée par trois formations inégales mais se réclamant toutes de l'islamisme (Mouvement pour la société de la paix; Al Islah et Ennahda) constitue une force d'appoint au sein du gouvernement sortant. Elle a été un partenaire précieux pendant le dernier quinquennat pour les deux gros partis aux commandes du pouvoir, à savoir le FLN et le RND. Avec quatre ministres au gouvernement actuel , l'Alliance verte pourrait toutefois revenir sur ses engagements, succomber à une tentation de radicalisation et s'inscrire dans une démarche de rupture, quitte à opérer des rapprochements avec des factions plus dogmatiques qu'elle , dans la vaste nébuleuses islamiste.
Paradoxe 4:
Le scrutin du 10 mai a fait la part belle à quatre partis au moins qui sont le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Front des forces socialistes (FFS) et le Parti des travailleurs (PT).
Tous ont, en partie du moins, animé leur campagne électorale sur le thème du refus de toute intervention étrangère, directe ou indirecte dans le processus démocratique algérien. La fibre patriotique semble avoir joué en leur faveur. En toutcas, et contrairement à toute attente, le Printemps arabe et en particulier les révolutions libyenne et tunisienne ainsi que le printemps marocain anticipé ne semblent pas avoir déteint sur le processus algérien. Les islamistes, arrivés au pouvoir dans ces trois pays voisins de l'Algérie, ont lamentablement échoué lors du scrutin du 10 mai.
Toute la question maintenant est de savoir dans quelle mesure les résultats des élections algériennes auront un feed-back sur les processus politiques en cours dans ces trois pays maghrébins. Aideront-ils à un recentrage convergent et inclusif des différentes forces politiques en présence ou favoriseront-ils au contraire une radicalisation révolutionnaire pour fermer la porte devant toute éventualité d'un retour des vieux caciques des anciens ordres établis? La question reste ouverte.
Paradoxe 5:
L'Assemblée populaire nationale élue doit plancher à court terme sur l'élaboration d'une nouvelle Constitution pour le pays. Certes, le piètre score des islamistes pourrait aider à reléguer au second plan la question identitaire et permettre au pays de faire l'économie de débats interminables sur la laïcité et la Charia, ou le rapport entre les pouvoirs temporel et spirituel.
Paradoxalement, c'est une autre facette de l'identité algérienne qui ne manquera pas de s'inviter aux débats au sein de la Basse Chambre, non sans tension bien entendu.
Il s'agit en l'occurrence de la question amazighe. Jusqu'où les protagonistes iront-ils dans la reconnaissance des minorités culturelles bien algériennes et assez nombreuses: Kabyles, Chaouias, Touaregs et Mozabites. Le débat risque d'être fort animé au sein de l'hémicycle, en présence du FFS, un parti national certes mais dont la sensibilité berbériste est fort marquée. Et qui plus est,est conduit par une figure emblématique du mouvement de libération algérien, Houcine Aït Ahmed , lui-même d'origine kabyle et dont la crédibilité pourrait se jouer sur cette question .
Paradoxe 6:
Les missions d'observation accréditées (UE, OCI, UA, et Ligue des Etats arabes) sont unanimes pour bénir le caractère transparent, régulier et démocratique du scrutin du 10 mai.
Ce qui a fait dire aux détracteurs du processus électoral que ces missions ont signé un chèque en blanc au profit de l'exécutif actuel, au mépris, affirment-ils, des véritables aspirations du peuple algérien.
Les plus critiques évoquent l'hypothèse d'un «Deal» avec le pouvoir actuel et ses différentes ailes.
Loin des satisfecit exprimés par les missions dépêchées sur le terrain, les déclarations des chancelleries étrangères et occidentales plus précisément sont paradoxalement plus nuancées et plus éloquentes en tout cas.
Celles-ci tendent à privilégier les projections sur les prochaines étapes du processus de réforme politique en Algérie, aux dépens d'une évaluation directe du déroulé du scrutin lui-même.
C'est le cas notamment de la mission européenne qui intitule sa déclaration préliminaire à propos du scrutin du 10 mai : «Un premier pas à approfondir».
Une phrase liminaire ouvre le texte d'évaluation de cette mission: «Le scrutin législatif de 2012 marque la première étape d'un cycle électoral important qui sera suivie par des élections locales, le renouvellement d'un tiers du Sénat et les élections présidentielles.»
Pour sa part, la diplomatie américaine a réagi par voie de communiqué en affirmant que «ces élections et le nombre élevé de femmes élues sont une étape bienvenue dans le progrès de l'Algérie vers la réforme démocratique».
Une semaine après le scrutin, le département d'Etat opte pour une position moins évasive et plus pragmatique, en rappelant que «l'Algérie est le leader dans la région», et se réjouissant de la «tenue d'élections législatives couronnées de succès».
Paradoxe 7 :
En réagissant de façon quelque peu conciliante, il est clair que les puissances étrangères préfèrent ne pas insulter l'avenir. Elles misent en effet sur la volonté déclarée du président Adelaziz Bouteflika de consacrer un printemps algérien, à la manière et à la cadence authentiquement algériennes.
Ce faisant, elles s'assurent d'un retour sur investissement pour leur bonne volonté et mettent de la visibilité quant à leurs intérêts stratégiques dans cet immense réservoir de richesses naturelles.
En outre, Européens et Américains se réservent, chacun à sa manière, un quitus pour jouer les premiers rôles dans deux dossiers qui attendent le pays: les relations avec le Maroc en rapport avec le conflit du Sahara occidental et le devenir de l'Etat autoproclamé au nord du Mali, c'est-à-dire au sud de l'Algérie.
Les rebelles Touaregs alliés de l'Aqmi , promoteurs visibles de ce nouvel Etat qui a surgi de nulle part, ont procédé, rappelle-t-on, à l'enlèvement de six diplomates algériens qu'ils détiennent en otages jusqu'à ce jour. Ce qui en soi constitue une offense frontale à l'orgueil national de ce pays frère et voisin.
Sans compter que la puissante armée algérienne et les politiques aux commandes du pays ne peuvent demeurer passifs face à une sécession à leurs frontières sud d'une minorité culturelle des Touaregs, une minorité disséminée entre l'Algérie, le Mali, le Niger et la Libye.
Cela n'est pas sans rappeler la situation des Kurdes et leur combat pour l'autonomie ou l'indépendance dans les quatre pays limitrophes du Moyen-Orient: l'Irak, la Syrie, l'Iran et la Turquie...
L'Algérie pourrait bien mobiliser le soutien des puissants de ce monde pour en découdre avec cet abcès. De nombreux observateurs avancent à ce sujet toutes sortes d'hypothèses concernant les moyens politiques voire militaires pour solutionner cette épineuse question.
Paradoxe 8 :
A l'occasion d'un discours fleuve et historique qu'il a prononcé à Sétif, le président algérien a recouru à une métaphore fort expressive : «Tâb Jnânna» (les fruits de nos vergers sont mûrs dans une traduction littérale), a-t-il en effet martelé à trois reprises.
Politiquement, ce message a été décrypté à Alger par «La mission de ma génération est finie.»
Est-ce à dire que le président algérien prépare son retrait anticipé de la vie politique avant la fin de son mandat légal en 2014?
Le score plus que confortable du FLN dont il est le président d'honneur ne lui servira-t-il pas de rampe pour une sortie honorable?
Quelles que soient les réponses à ces questions, les élections du 10 mai ouvrent de fait la voie à une dynamique de positionnement des principaux acteurs politiques dans la perspective de l'après-Bouteflika.
A ce niveau précisément, le FLN, qui se taille la part du lion dans ce scrutin, pourrait bien offrir le terreau idéal pour endosser la responsabilité historique de préparer la relève des élites politiques et la succession présidentielle. Avec, il va sans dire, la bénédiction de la grande muette algérienne et l'accord de l'actuel président pour le choix de son dauphin.
En tout état de cause, le scrutin du 10 mai ne semble pas constituer l'ultime phase d'un redéploiement démocratique mais plutôt l'acte fondateur d'une course accélérée vers des réformes structurelles qui ne manqueront pas de reconfigurer l'Algérie de demain, et sans doute marquer l'avenir de toute la région maghrébine et celui de l'Afrique subsaharienne. Un autre printemps est en phase d'éclosion. Un autre laboratoire aussi.
Les résultats complets des élections
Le Conseil constitutionnel a proclamé, mardi à Alger, les résultats définitifs et officiels de l'élection des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) dont le scrutin s'est déroulé le 10 mai 2012.
• Electeurs inscrits : 21.645.841
• Electeurs votants : 9.339.026
• Taux de participation : 43,14%
• Suffrages exprimés : 7.634.979
• Bulletins nuls : 1.704.047
Les listes ayant remporté l'élection sont classées en fonction des voix recueillies et des sièges obtenus, selon l'ordre ci-après :
• 1- Listes du Front de libération nationale : nombre de suffrages recueillis: 1.324.363. Nombre de sièges obtenus : 221
• 2- Listes du Rassemblement national démocratique : nombre de suffrages recueillis: 524.057. Nombre de sièges obtenus : 70
• 3- Listes de l'Alliance Algérie verte : nombre de suffrages recueillis : 475.049. Nombre de sièges obtenus : 47
• 4- Listes du Front des Forces socialistes : nombre de suffrages recueillis: 188.275. Nombre de sièges obtenus : 21
• 5- Listes des Indépendants : nombre de suffrages recueillis : 671.190. Nombre de sièges obtenus : 19
• 6- Listes du Parti des Travailleurs : nombre de suffrages recueillis : 283.585. Nombre de sièges obtenus : 17
• 7- Listes du Front national algérien : nombre de suffrages recueillis : 198.544. Nombre de sièges obtenus : 09
• 8- Listes du Front pour la Justice et le Développement (Addala) : nombre de suffrages recueillis : 232.676. Nombre de sièges obtenus : 07
• 9- Listes du Mouvement populaire algérien : nombre de suffrages recueillis : 165.600. Nombre de sièges obtenus : 06
• 10- Listes du Parti El-fedjr El-Jadid : nombre de suffrages recueillis : 132.492. Nombre de sièges obtenus : 05
• 11- Listes du Parti national pour la Solidarité et le Développement : nombre de suffrages recueillis : 114.372. Nombre de sièges obtenus : 04
• 12- Listes du Front du Changement : nombre de suffrages recueillis : 173.981. Nombre de sièges obtenus : 04
• 13- Listes AHD 54 : nombre de suffrages recueillis : 120.201. Nombre de sièges obtenus : 03.
• 14- Listes de l'Alliance nationale républicaine : nombre de suffrages recueillis : 109.331. Nombre de sièges obtenus : 03
• 15- Listes du Front national pour la Justice sociale : nombre de suffrages recueillis: 140.223. Nombre de sièges obtenus : 03
• 16- Listes de l'Union des Forces démocratiques et Sociales : nombre de suffrages recueillis : 114.481. Nombre de sièges obtenus : 03
• 17- Listes du Rassemblement algérien : nombre de suffrages recueillis: 117.549. Nombre de sièges obtenus : 02
• 18- Listes du Rassemblement patriotique républicain : nombre de suffrages recueillis: 114.651. Nombre de sièges obtenus : 02
• 19- Listes du Mouvement national d'Espérance : nombre de suffrages recueillis : 119.253. Nombre de sièges obtenus : 02
• 20- Listes du Front El-Moustakbel : nombre de suffrages recueillis : 174.708. Nombre de sièges obtenus : 02
• 21- Listes du Parti El-Karama : nombre de suffrages recueillis : 129.427 Nombre de sièges obtenus : 02
• 22- Listes du Mouvement des citoyens libres : nombre de suffrages recueillis : 115.631. Nombre de sièges obtenus : 02
• 23- Listes du Parti des Jeunes : nombre de suffrages recueillis : 102.663. Nombre de sièges obtenus : 02
• 24- Listes du Parti Ennour El Djazairi : nombre de suffrages recueillis: 48.943. Nombre de sièges obtenus : 02
• 25- Listes du Parti du Renouveau algérien : nombre de suffrages recueillis: 111.218. Nombre de sièges obtenus : 01
• 26- Listes du Front national démocratique : nombre de suffrages recueillis: 101.643. Nombre de sièges obtenus : 01
• 27- Listes du Front national des Indépendants pour la concorde : nombre de suffrages recueillis : 107.833. Nombre de sièges obtenus : 01
• 28- Listes du Mouvement El-Infitah : nombre de suffrages recueillis : 116.384. Nombre de sièges obtenus : 01


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