La lutte est la discipline tunisienne qui sera la plus représentée aux Jeux olympiques de Londres 2012. Avec huit athlètes, elle devance toutes les autres disciplines de sport individuel. Que ce soit en lutte libre, gréco-romaine et lutte féminine, elle sera présente à Londres avec les athlètes les plus confirmés et surtout ceux et celles qui se sont brillamment qualifiés à ce grand rendez-vous sportif. Il faut dire que la présence d'un nombre aussi important de lutteurs aux Jeux olympiques n'est pas surprenante compte tenu notamment de l'évolution et de la progression des athlètes tunisiens qui ont dû cravacher dur pour arriver à leurs fins. Leur ambition ne s'arrête pas cependant là, puisque l'on pense et l'on parle déjà du podium. Chose qui ne peut pas être impossible aux yeux du staff technique. Ici et là, les arguments plaident en leur faveur. Reste que le chemin des médailles est toujours difficile à emprunter en raison de la présence d'adversaires de grande envergure et dont la plupart portent encore le statut de champion olympique. Les lutteurs tunisiens ne sont pas pour autant intimidés comme en témoigne d'ailleurs la préparation de haut niveau au cours de laquelle ils ont eu à se mesurer à des champions de différentes nationalités lors des tournois internationaux. C'est ainsi que la sélection gréco-romaine, composée de Ziad Ayet Ikram, Houcine Ayari, Radhouène Chebbi et Haykel Achouri, entamera à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 21 juin prochain une nouvelle étape de préparation qui la conduira en Pologne. Ce stage sera notamment marqué par la présence de sparring-partners reconnus sur le plan mondial. Il sera enfin ponctué par la participation au tournoi de Varsovie qui comprendra des champions européens et qui se déroulera du 22 au 25 juin. Les féminines en Autriche De leur côté, les lutteuses Marwa Mezyane(48kg) et Marwa Amri(55kg) qualifiées aux Jeux olympiques, poursuivent leur préparation sur un rythme accéléré en Autriche où elles prennent part à un tournoi international organisé par ce pays en présence des équipes nationales européennes. Il s'agit, pour l'une comme pour l'autre, de confirmer les bons résultats réalisés récemment lors du tournoi de la Grèce. Leur séjour en Autriche se prolongera encore pour prendre part à un stage bloqué qui se poursuivra jusqu'au 15 juin, avant de rejoindre la sélection gréco-romaine pour participer au tournoi international de Varsovie.