Il n'y avait pas photo entre l'Espérance qui renoue avec la victoire et la JSK amoindrie Stade olympique d'El Menzah. Temps chaud. Pelouse en bon état. EST bat JSK 2-0. Score acquis à la mi-temps. Buts de Mouelhi (25' s.p.) et Mhirsi (32'). Arbitrage de M. Mourad Hamza. EST : Ben Chérifia, Derbali (Afful), Ben Mansour, Hichri, Chammam, Mouelhi, Traoui, Y. Msakni, Ayari (Bouazzi), I. Msakni, Mhirsi (Awadhi). JSK : Kalaï, Ouhichi, Trabelsi, Chaâri, Mounbain, Chatbri, Tahri (Rameh), Bouchaâla (Aouichi), Troudi, Yousfi, Ben Abdelkader (Hamzaoui). Avertissements : Mouelhi (EST), Chaâri et Ben Abdelkader (JSK). Buts : 25', Mouelhi ouvre le score sur penalty. 32', Mhirsi profite d'une passe en retrait de Trabelsi vers son gardien. Ce dernier ne contrôle pas la balle et se fait anticiper par l'attaquant espérantiste qui pousse la balle dans les filets. Occasions : 1', Bouchaâla seul au second poteau rate l'occasion d'ouvrir le score suite à un centre de la droite de Ben Abdelkader. 3', Derbali offre un caviar à Iheb Msakni dans les six mètres. Ce dernier contrôle et tire, le gardien repousse la balle. 22', le tir des vingt mètres de Troudi est difficilement détourné en corner par Ben Chérifia. 40', Troudi offre une balle en or à Ben Abdelkader pour réduire le score mais ce dernier rate le cadre. 47', Ben Chérifia efface un but tout fait de la tête de Ben Abdelkader suite à un centre de Trabelsi. 63', le tir de Youssef Msakni heurte le poteau et revient dans le jeu. Meilleur joueur : Inégalable, Youssef Msakni est l'homme à tout faire de l'Espérance. Hier, il a de nouveau fait admirer sa classe et son talent. Sa facilité de dribble, sa vision du jeu et sa clairvoyance font de lui la pièce maîtresse de l'équipe. Que serait l'Espérance sans lui ? L'arbitre : Mourad Ben Hamza a été irréprochable. L'homme en noir a dirigé les débats de main de maître. Il est vrai aussi qu'il a été aidé dans sa tâche par la correction des joueurs des deux camps. Une bonne prestation en somme. Note du match : 5/10 Curiosité du match : Le retour de Nabil Maâloul a coïncidé avec le retour à la victoire des «Sang et Or». Ces derniers n'ont pas gagné depuis cinq matchs. Le match : L'Espérance n'a pas volé sa victoire. Les «Sang et Or» n'ont certes pas craché le feu, mais ils ont fait un match honnête. Maâloul, de retour à la tête de l'équipe, a opéré quelques changements. Il a laissé Bouazzi, Afful et Awadhi sur le banc avant de les incorporer en milieu de seconde mi-temps. En dépit de ce choix, l'Espérance a dominé les débats et est parvenue à se mettre rapidement à l'abri. Derrière la victoire des Espérantistes, il y a bien entendu Youssef Msakni. C'est lui le chef d'orchestre. Hier, Maâloul a donné une chance à Ayari et à Mhirsi. Le premier ne parvient toujours pas à s'imposer dans l'équipe. Le second (Mhirsi) a tiré son épingle du jeu. Il a marqué le second but de son équipe et aurait pu en rajouter un second. A 2-0, l'Espérance a géré la suite du match à sa guise et aurait pu réussir d'autres buts, n'eût été l'état de grâce du portier Kalaï. JSK: les absences ont pesé Dans le camp aghlabide, la défaite rentre dans la logique des choses, si on sait que pas moins de six joueurs manquaient à l'appel. L'équipe était amputée des services de Abdi, Zrelli et Barki, suspendus (3' avertissement) et de Dahnous, Helali et Wadï El Hadj, blessés. La JSK est parvenue quelquefois à faire jeu égal avec son adversaire, mais l'expérience a fait la différence. Les jeunes lancés dans le bain et le nouveau rôle confié à Yousfi dans l'organisation du jeu n'ont pas eu raison de l'Espérance. Les Kairouanais ont joué avec les moyens du bord et ils auraient certainement mieux fait avec une équipe au complet. Hier, ils se sont créé au moins trois occasions de but. Peut-être que dimanche face à Hammam-Sousse, la JSK se rachètera une conduite.