Le trafic clandestin basé essentiellement sur l'exportation illégale de marchandises et articles vers la Libye, comme les légumes (tomates et pommes de terre ), œufs, lait, boissons, cigarettes, engrais...avait créé une pénurie de ces produits et une augmentation vertigineuse des prix, et le gouvernement est intervenu pour arrêter l'hémorragie. Les barrages ont été multipliés sur la grande route qui mène au sud en renforçant les patrouilles mixtes ( douaniers, gendarmes et militaires ), les gardes frontières et même les brigades économiques, à partir de Mareth et surtout au-delà de Ben Guerdane, dans le gouvernorat de Médenine, et Dhéhiba, dans le gouvernorat de Tataouine. Ces campagnes n'étaient pas de trop.La situation a connu un peu de répit et s'est améliorée petit à petit, mais pas pour longtemps. Juste une accalmie provisoire et les trafiquants sont réapparus. En effet, mercredi après-midi, les patrouilles mixtes ont arrêté cinq camions près de Sidi Mosbahi, transportant environ 150 têtes de bétail en provenance de certaines villes de l'intérieur du pays, à destination de la Libye.En même temps, les agents de la garde nationale ont également mis la main sur un troupeau de bétail comprenant 100 têtes entre ovins et bovins. Jeudi matin, les patrouilles mobiles ont appréhendé quatre vévicules 4x4 chargés de 250 têtes de bétail et venant de loin.Le tout a été saisi par les services concernés, avons-nous appris, et le ratissage de la région se poursuit.