Les Béjaois ont repris depuis mercredi dernier et reporté leur stage bloqué prévu à partir d'aujourd'hui à Hammam-Bourguiba La reprise de la Ligue 1 proposera le 24 août prochain un sévère examen devant l'Espérance de Tunis. Mais d'ici là, le club nordiste devra mettre de l'ordre à la maison d'autant que l'effectif a perdu plusieurs éléments de base. Hichem Essifi s'est exilé en Algérie, au Chabab Ahly Borj Bou Arreridj. Jemayel Khemir a signé pour l'Avenir de La Marsa, Aymen Zidane pour El Gawafel Sport de Gafsa. Nizar Guerbouj négocie actuellement avec son club la possibilité de rempiler. Sinon, il pourrait donner suite à une offre en provenance du Stade Tunisien. En contre-partie, deux anciens sociétaires de Jendouba Sport, Atef Mezni et Hamza Jelassi débarquent à Béja. Tout comme les deux transfuges de l'Avenir Sportif de Gabès, Slim Mhadhebi et Amor Laouini. Le cas de ce dernier est étonnant à plus d'une raison : quelques heures après avoir signé à l'OB, l'ancien avant-centre de la Zliza écopait de six matches de suspension suite à ses écarts de conduite lors du match CABizertin-ASGabès. Et, du coup, sa saison est presque finie. Son recrutement se justifie-t-il de la sorte ? «Le groupe est squelettique, il nous manque actuellement beaucoup de joueurs, relève l'entraîneur Kamel Zouaghi. Mercredi dernier, pour la reprise, ils étaient tout juste une dizaine de joueurs. D'ailleurs, j'ai arrêté de tester les candidats à une place dans notre effectif, considérant que ce n'est pas une période propice aux tests, puisque nous préparons actuellement la suite de la saison». La courte phase des tests techniques a débouché sur un intérêt pour un demi défensif ivoirien en provenance du Stade de Menzel Bourguiba, Gueye, et pour un attaquant camerounais en provenance de l'Avenir de Kasserine. Ces deux joueurs restent en quelque sorte en réserve. «Quatre saisons, déjà !» La tâche n'est pas de tout repos en ce début de Ramadan: «Le jeûne ajouté aux grosses chaleurs estivales : ce n'est pas vraiment l'idéal pour mener une préparation axée sur la capacité», souligne le coach des Cigones. «Dans notre cas, cela fait quatre bonnes saisons que l'Olympique de Béja lutte pour la survie. Je crois même que, cette année, une telle compétition charcutée et hachée n'aide guère à atteindre ses objectifs. Nous allons ainsi être amenés à jouer un deuxième jour de l'Aïd. Sans parler de la situation des entraîneurs qui se retrouveront ainsi libres de tout engagement à la fin de la compétition. C'est-à-dire à une semaine d'une autre saison», déplore Zouaghi.