Les JO sont le couronnement d'une carrière pleine et d'un parcours de combattant Aller aux Jeux olympiques est un véritable rêve qui chatouille n'importe quel sportif au monde. Malek Jaziri en fait partie, étant un tennisman qui est en train de réussir sa carrière. Brillant et courageux, Malek est une star du tennis tunisien. Là, on parle d'une vraie star et d'un véritable modèle pour nos sportifs. A quelques jours de la campagne londonienne, essayons de dresser un portrait de M. Jaziri. Nous le connaissons depuis 14 ans, depuis qu'il faisait ses premiers pas sur les courts de tennis. En 14 ans, il est parvenu à être le meilleur joueur tunisien de tous les temps. 70e ATP, «Jazz», comme on aime l'appeler dans le milieu du tennis, commente le statut auquel il est arrivé par quelques phrases: «C'est extraordinaire ce que je vis en ce moment. Après des années de travail, de souffrance et de galère, je suis, enfin, là. Les JO, c'était l'un de mes plus grands rêves de joueur de tennis. Ça n'a pas marché en 2008 à Pékin. Maintenant, j'y vais avec plein d'ambitions». En presque 18 mois, la carrière de Malek a viré pour le meilleur. C'est à lui seul qu'il doit cela et à ses progrès techniques. Délaissé, presque marginalisé, Malek est devenu comme par miracle le chouchou de tout le monde. Il y a à peine 3 ans, rares étaient ceux qui le soutenaient quand les blessures s'acharnaient sur lui. Maintenant, tout le monde essaye de «récupérer» la réussite de Malek et de la rentabiliser à des fins «politiques». Pour l'histoire, quelques personnes y ont cru au moment où il stagnait au classement ATP et enchaînait les blessures. «Jambe, cheville et poignet, j'ai dû peiner. C'était un cauchemar, je ne me remettais pas d'une blessure que j'en chopais une autre. Quand tout cela s'est terminé, j'ai pu gimper au classement ATP. Je gère mieux mes matches physiquement, je n'ai plus de soucis là-dessus. Mon approche a complètement changé. Je m'entraîne plus (7 heures par jour), je me soucie plus des détails hors des courts. Bref, je débarque à Londres avec un esprit tout neuf». Son ambition ? Traiter d'égal à égal avec ses adversaires, sans complexes. Il suffira de passer le premier tour sur la surface gazonnée de Londres. Ce détail (la surface) va-t-il changer quelque chose ? Notre Jaziri national répond illico: «C'est une surface spéciale où il faut être bien en jambes et rentrer plus avec la balle. J'espère réussir à maîtriser ce style de jeu». Du bon «Jazz» à Londres ? Croisons les doigts !