Les «Aigles de Chaâmbi» sont condamnés à battre l'Etoile et à attendre un coup de pouce du destin… Le verdict est tombé comme un couperet et l'ASK a perdu son match par pénalités. Et pourtant, le Club était bien parti en cette phase retour pour vivre un «happy end», mais les circonstances en ont voulu, autrement. Pour une équipe qui possède des arguments à faire valoir et qui lui permettent d'aspirer à une fin meilleure, la sentence fut dure. Alors, qui en est responsable ? L'heure n'est pas au jugement. Le derby perdu et son incidence sur les chances du maintien ont pesé sur l'ambiance du club où chacun y est allé de son côté pour épiloguer sur une situation devenue désespérée pour la plupart, surtout, qu'elle ne dépend plus des «Aigles de Chaâmbi» et leur sort sera entre les mains des autres. Mais lorsqu'on joue à l'extérieur et, de surcroît, face à un adversaire, lui-même concerné pour l'enjeu d'une deuxième place qualificative pour la Ligue des champions, la tâche risque d'être des plus ardues. Pour cela, l'ASK devra battre l'ESS et attendre un coup de pouce du destin. Pour les responsables, il s'agit de protéger les joueurs en leur donnant les moyens de ne rien lâcher et c'est le plus important dans de pareilles circonstances. Depuis lundi à Sousse, Zouaghi a préféré mettre ses joueurs à l'abri de la pression. Les Kasserinois donnent l'impression de vouloir donner un sens à leur métamorphose en cette phase retour pour finir sur une victoire, même si elle sera insuffisante pour sauver les meubles.