Les travaux de la deuxième journée du congrès du parti Congrès pour la République (CPR) se sont poursuivis, hier, dans le cadre de quatre commissions principales, pour préparer les motions politique, économique, sociale et d'organisation. Ces textes constitueront la plateforme sur la base de laquelle le parti abordera la prochaine étape et devraient lui permettre de renforcer son rayonnement et son rôle politique, d'après les indications de ses dirigeants et de ses militants à l'agence TAP. Les quatre commissions principales sont la commission politique et celles du développement, de la législation et du règlement intérieur. Les motions doivent être présentées, aujourd'hui, aux congressistes, avant de passer, dans l'après-midi, à l'élection de la nouvelle direction du parti composée du secrétaire général et des membres du bureau politique et du conseil national, avec une consolidation de la présence des jeunes, des femmes et des cadres. Le secrétaire général sortant et candidat au même poste, Mohamed Abbou, a souligné que ce congrès veillera à «insuffler un sang nouveau à la direction du parti et à élargir les possibilités de participation à sa gestion». Pour sa part, Samir Ben Amor, élu du CPR à l'Assemblée nationale constituante et conseiller du président de la République provisoire, a affirmé que l'objectif du CPR est de transformer le parti «d'un parti des élites en un parti populaire». Les travaux du 2e congrès du CPR avaient débuté, vendredi, avec la lecture d'un long message adressé aux congressistes par le président fondateur du parti, Moncef Marzouki. Il y a mis l'accent sur le rôle actif des militants dans la lutte contre la dictature et les objectifs de la Révolution, les appelant à chercher les moyens à même de combler les lacunes et de préserver les racines de l'attachement aux principes et au réalisme dans l'exercice de la politique, et à préparer leurs candidats aux prochaines élections.
