Mission impossible pour l'Olympique de Béja à l'occasion de la reprise de la L1, cet après-midi face au leader «sang et or»? Il n'y a pas photo entre les deux ensembles. En effet, les Nordistes sont les premiers à en convenir. «En termes de compétitivité et de cohésion, notre adversaire paraît largement au-dessus de nos moyens, avoue l'entraîneur-adjoint des Cigognes, Faouzi Ouerghi. La compétition africaine l'a maintenu sous pression et bien en jambes. En face, nous paraissons en parfait décalage, notre dernier match officiel remontant à la fin du mois de juin. En contre-partie, notre chance serait de tirer profit de l'accumulation des rencontres proposées à l'EST qui a livré samedi dernier son match de Champions League contre l'Etoile, mercredi le match à rejouer face à Béni Khalled, et doit remettre cela tout à l'heure à Béja. Tout cela peut générer une certaine lassitude mentale et un déficit de fraîcheur physique chez les Sang et Or», analyse-t-il. Quoi qu'il en soit, les coéquioiers de Wael Nefzi vont placer cette rencontre au niveau du défi physique et mental: «Nous jouons notre maintien et vendrons chèrement notre peau», promet l'assistant du head-coach Mokhtar Arfaoui, lui aussi un enfant du club auquel on a confié la barre technique le mois dernier, au lendemain du départ de Kamel Zouaghi. Un puzzle difficile à composer Pourtant, à l'entame de la dernière phase de la compétition 2011-2012, l'Olympique doit faire face à deux difficultés majeures. La première s'appelle une difficile harmonie à trouver entre les différentes composantes de l'effectif, entre joueurs du cru, les jeunes promus cet été avec l'équipe première, les nouvelles recrues... «Cela pèse certainement, un tel puzzle étant au fond difficile à composer, constate Ouerghi. Mais il faut se rappeler également que les nouveaux arrivées «fonctionnent» par binômes: Slim Mhadhebi et Amor Laâouini ont évolué ensemble à l'ASGabès, Wissem Naouali et Alaeddine Abbès à l'ESZarzis, Atef Mazni et Mohamed Jelassi portaient la saison dernière la tunique de Jendouba... Cela aide au final à développer les affinités, surtout que l'ambiance est très bonne au sein du groupe. Il nous manque tout juste deux attaquants», relève-t-il. Justement, le second souci qui n'a pas cessé de torturer les Nordistes durant l'été a trait au secteur offensif où ils ne peuvent plus compter que sur les jeunes du cru : Chedly Amri, Fakhri Amdouni et Wajdi Khiari. Il faut dire que Hichem Essifi, Bilel Bachaouch et Nizar Guerbouj ont préféré aller cet été monnayer leur talent sous d'autres cieux. Comparé à celui proposé la saison dernière, et qui pouvait s'appuyer sur Nabil Missaoui, Jemayel Khemir et Fakhreddine Galbi, le secteur offensif paraît aujourd'hui un peu léger, presque inoffensif. De toutes les manières, le staff technique béjaois disposera d'un éventail de choix plus large dans les bois (entre Wissem Naouali et Kaïs Amdouni), en défense (entre Nidhal Nefzi, Wael Nefzi, Bilel Yaken, Hamdi Abdi, Papa Gueye) et au milieu de terrain (entre Atef Mezni, Aymen Kethiri, Hamdi Ouerhani, Alaâ Abbès, Mohamed Laâbidi et Mootaz Bali). En attendant que le bureau de Jalel Gharbi complète sa campagne de recrutement axée à présent sur les joueurs d'attaque.