Les investigations sécuritaires et judiciaires ont démarré dans l'affaire du décès de Lotfi Nakdh, responsable à l'Union régionale de l'agriculture et de la pêche (Urap) de Tataouine, et coordinateur du mouvement Nida Tounès dans la région, qui a trouvé la mort à la suite d'actes de violence, survenus jeudi, entre les participants à une marche de la Ligue de la protection de la révolution et un groupe de citoyens qui se trouvaient au siège de l'Urap. Le correspondant de l'agence TAP à Tataouine a appris que la famille de la victime a demandé une nouvelle autopsie. Elle a, en outre, dénoncé «la rapidité» avec laquelle le ministère de l'Intérieur a annoncé les «causes du décès», avant même la fin de la première autopsie. Par ailleurs, le président provisoire de la République, Mohamed Moncef Marzouki, a promis, dans une communication téléphonique avec l'un des membres de la famille du défunt Lotfi Nakdh, l'ouverture d'une enquête sur les incidents survenus dans la ville de Tataouine, jeudi.