Finie la saison du pèlerinage pour cette année. Plus de 10 mille pèlerins tunisiens s'apprêtent à quitter les Lieux Saints pour regagner le pays. Répartis en deux contingents, les premiers vols en provenance de Djedda devaient atterrir, hier soir, à l'aéroport de Tunis-Carthage à 22h20 et ce matin à 2h20. Ces informations ont été, ainsi, communiquées, hier après-midi, lors d'un point de presse tenu au siège de Tunisair à La Charguia. Aux dires de M. Chiheb Benahmed, directeur général adjoint au sein de ladite compagnie, tout est mis en œuvre pour assurer les bonnes conditions de retour de 10.860 pèlerins tunisiens à travers 44 vols au total, à raison de trois vols par jour. Et les vols se succèdent régulièrement à partir de Djedda et de Médine pour se poursuivre jusqu'au 13 de ce mois, dernier vol retour. Tout comme au départ, affirme-t-il, toutes les précautions ont été prises pour éviter tout retard ou autres pannes, indiquant, à cet effet, que la compagnie vient d'affréter un appareil supplémentaire, outre les trois avions A300 qui seront dédiés uniquement au transport de nos pèlerins. D'autant plus que des équipes relevant de Tunisair sont entièrement mobilisées à leur service, tout en les aidant à parachever les procédures de voyage. Pour des considérations d'âge et de santé, des menus légers leur seront servis à bord des avions. A leur arrivée, ils vont aussi bénéficier de l'encadrement et de l'assistance requis jusqu'au bout. Afin d'éviter les déplacements précoces et les longues attentes des familles venues à la rencontre de leurs pèlerins dans les aéroports tunisiens, Tunisair met à leur disposition un numéro vert pour tous renseignements (80 100 108). Et de rassurer, qu'il sera procédé à un véritable accompagnement depuis leurs lieux et hôtels de résidence en Arabie Saoudite. Toutefois, à l'en croire, certains retards pourraient être enregistrés pour des raisons indépendantes de la volonté de Tunisair. Cela serait dû probablement à la situation d'encombrement et à la saturation dont souffriraient les aéroports saoudiens qui commencent à fluidifier le trafic et les mouvements d'un flux massif des pèlerins venus des quatre coins du monde. Et pour cause, argue le responsable, toutes les compagnies aériennes pourraient, d'ailleurs, connaître des perturbations similaires.