Lors des assises de ces journées, sera présenté et examiné le projet du nouveau Code d'investissement, qui sera pour la Tunisie un véritable instrument de relance de l'environnement des affaires et d'attractivité d'IDE Les journées de l'entreprise sont un rendez-vous incontournable pour la promotion des échanges avec les grands acteurs influents du marché économique local et mondial où l'on peut faire le point sur des propositions économiques concrètes, au plus près des enjeux et de la réalité des entreprises. Cette année, les journées, organisées par l'IACE, se dérouleront les 7 et 8 décembre prochain au Port El Kantaoui à Sousse, portant sur le thème « L'entreprise et l'investissement : cadre et vision ». La stabilisation du système politico-institutionnel, le rétablissement de la confiance et la recherche de nouvelles opportunités d'affaires sont autant d'éléments requis pour la dynamisation de l'investissement, s'inscrivant dans une approche de croissance inclusive et transparente, permettant la création de richesses et d'emplois stables, tels sont les objectifs majeurs assignés par l'IACE. Mais, au-delà de la sécurité et de la stabilité politique, d'un consensus sur les échéances, l'instauration de la sécurisation des investissements, de la stabilité de la réglementation et une vision « crédible » des priorités nationales de développement s'avèrent indispensables. Présentation du nouveau Code d'investissement Plusieurs problématiques seront soulevées lors des assises de la 27e édition des journées de l'entreprise relatives notamment à la redynamisation de l'investissement, au cadre institutionnel et réglementaire, à la vision, aux priorités et stratégies à adopter pour y parvenir dans un environnement international en récession. L'évènement marquant de cette session est la présentation du projet du nouveau Code d'investissement, qui était le fruit d'une vingtaine de réunions organisées avec 200 chefs d'entreprise tout au long de l'année, fournissant de nouvelles garanties aux investisseurs. Ce code sera pour la Tunisie un véritable instrument de relance de l'environnement des affaires et d'attractivité des IDE. Au programme de ces journées, plusieurs panels dont le premier organisé par la Banque mondiale et la Société financière internationale portant sur le thème « Pour un secteur privé plus compétitif : choix stratégique et plan d'action ». Ce panel cherchera à identifier les facteurs qui peuvent inciter les entreprises à se conformer aux exigences de la compétition internationale, à investir dans l'innovation, la recherche et développement, à passer par des restructurations financières, des regroupements, des plans d'expansion. Tels sont les axes fondamentaux à promouvoir dans la prochaine politique nationale d'investissement pour favoriser la naissance d'un réseau d'entreprises solides, innovantes et compétitives. Lors des assises des journées, seront présentés les résultats de l'enquête nationale sur la compétitivité des entreprises tunisiennes réalisée par la Banque mondiale et l'Institut arabe des chefs d'entreprises. Cette enquête permettra d'identifier les principaux champs d'action pour l'amélioration de la compétitivité interne des entreprises. Ces résultats serviront comme éléments de base pour l'élaboration du projet du code d'investissement proposé. Le second panel sera consacré à l'analyse de l'environnement des affaires, aux disparités régionales et mettra en exergue les facteurs saillants affectant la compétitivité du secteur privé et les conditions du marché et de la concurrence. « Les politiques publiques mises en place, les appuis budgétaires de différentes institutions internationales sont les axes à inclure pour la proposition du nouveau projet du code d'investissement ». Deux tables rondes seront organisées en parallèle pour discuter des choix nationaux à entreprendre dans les secteurs prioritaires. Un autre panel non moins important sera consacré à la présentation par l'IACE d'une vision du nouveau projet du code d'investissement, qui sera débattu et examiné en présence des acteurs économiques tunisiens et étrangers et le gouvernement. Le quatrième panel se focalisera sur la protection des investisseurs, la lutte anticorruption et le manque de transparence, facteurs qui ont contribué à freiner l'investissement privé avant la révolution et qu'il faut remédier en mettant les bases d'un cadre réglementaire couvrant les investisseurs. Ce panel présentera, par ailleurs, une série d'indicateurs qui permettront d'accompagner et d'évaluer le programme des réformes dans un cadre cohérent de rationalisation de la gestion budgétaire.