L'espace d'un petit saut dans l'Hexagone, le sélectionneur a joué les médiateurs entre certains de ses joueurs et Evian On sait que le sélectionneur national Sami Trabelsi a passé la semaine dernière 72 heures en France dans un objectif bien précis : tenter de normaliser les rapports avec le club de L1, Evian Thonon-Gaillard, quelque peu tendus ces derniers mois. L'espace d'un petit saut dans l'Hexagone, le sélectionneur a joué les médiateurs entre certains de ses joueurs et Evian On sait que le sélectionneur national Sami Trabelsi a passé la semaine dernière 72 heures en France dans un objectif bien précis : tenter de normaliser les rapports avec le club de L1, Evian Thonon-Gaillard, quelque peu tendus ces derniers mois. Il y a à l'origine les séjours prolongés, que ce soit avec la sélection nationale, ou pour des raisons personnelles (opération de son épouse) de l'attaquant Sabeur Khlifa qui ont énormément indisposé le président Patrick Trotignon. D'ailleurs, le club haut-savoyard a dû saisir la fédération tunisienne suite au retard accusé par Khlifa en raison de la perte de ses documents à l'occasion de la sortie de Freetown, contre la Sierra Leone, pour le compte des éliminatoires de la CAN 2013. Le sélectionneur national s'est entretenu à Evian avec l'entraîneur Pascal Dupraz et le manager général. «Nous avons convenu de nous entraider dans la mesure du possible, nous confie le patron du team national. Pour notre match amical, Evian n'a libéré Zouheïr Dhaouadi que pour une durée de 48 heures. Jadis, il concédait un temps plus long, mais il réclame à présent d'appliquer les règlements sur la mise à disposition des internationaux en équipe nationale». «Ben Yedder est un peu perdu» Depuis la sanction infligée la semaine dernière à l'attaquant franco-tunisien Wissem Ben Yedder (suspension de toutes les sélections françaises jusqu'au 31 décembre 2013), beaucoup d'observateurs tentent de pousser la FTF pour profiter de la nouvelle situation et «forcer» en quelque sorte l'appartenance définitive du joueur toulousain au team national tunisien. «Personnellement, je suis contre une telle démarche, souligne le capitaine de l'équipe de Tunisie médaillée d'argent à la CAN 1996, en Afrique du Sud. S'il vient avec nous, ce sera de son propre gré, par conviction. Ben Yedder est le genre de joueur sain d'esprit, bien éduqué. Dans son attitude, il n'y a ni chantage ni volonté de gagner du temps. Tout ce qu'il y a, c'est qu'il est un peu perdu. Il n'arrive pas à faire un choix définitif», observe Sami Trabelsi. Rappelons que le 8 novembre, la FFF a suspendu Ben Yedder et quatre autres internationaux français espoirs, du 12 novembre 2012 au 31 décembre 2013, pour avoir «fait le mur» pour un aller et retour entre Le Havre et une boîte de nuit parisienne. Cette sortie en discothèque dans la nuit du samedi 13 octobre dernier survenait entre deux matches de l'équipe de France Espoirs. Ben Khelifa a décliné une convocation de la Tunisie «L'attaquant international suisse d'origine tunisienne, Nassim Ben Khelifa, a décliné une convocation en équipe de Tunisie. Cela s'était passé tout juste avant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Il a fait un choix. A présent, il constitue un talent fort prometteur du foot helvétique», révèle le coach des Aigles de Carthage. Trois mille spectateurs autorisés Exit la Tunisie, l'avant-centre de 20 ans, prêté cette saison par le club allemand de Wolfsburg en faveur de celui suisse des Grashoppers Zurich, avait alors été retenu par le sélectionneur Ottmar Hitzfeld dans une présélection de 30 joueurs. Cependant, il ne sera jamais aligné au Mondial sud-africain. Un an plus tôt, au Nigeria, il remporte avec la sélection suisse la Coupe du monde des moins de 17 ans, inscrivant des buts de belle facture et adressant plusieurs passes décisives. Les autorités régionales ont fixé un quota de 3.000 spectateurs autorisés à assister à la rencontre amicale Tunisie-Suisse de ce soir (18h15). Le Stade olympique de Sousse va sonner creux, ce soir, sa capacité d'accueil dépassant les 20 mille places. Toutefois, en cette phase délicate, la sécurité passe avant toute autre considération.