Nafti, Kasdaoui, Max, voilà un trio incapable d'inscrire le moindre but Deux matches, zéro but. Le constat est amer. Le Club Africain n'arrive pas à décoller en ce début de saison. A qui la faute? En vouloir si tôt à Nabil Kouki ne serait pas logique. Il faut laisser le temps à l'entraîneur d'inculquer ses idées aux joueurs. Mais là où le bât blesse c'est quand le coach se campe dans des choix infructueux. Le Club Africain a dépensé des sommes faramineuses dans les recrutements. Pour quel résultat? Aujourd'hui, les attaquants n'ont pas marqué le moindre but. On se pose aussi une question simple: pourquoi avoir laissé partir Hamza Messaâdi et le Tchadien Ezechiel? Pour faire venir Karl Max et Kasdaoui qui n'ont pas jusqu'à présent trouvé le chemin des filets. Le mutisme de la ligne d'attaque est inquiétant. Ne parlons pas d'autres joueurs, grassement payés, qui réclament des augmentations de salaire et qui n'ont rien donné au Club Africain. Le premier d'entre eux est Abdelkrim Nafti. Responsables et staff technique font la sourde oreille. Ce joueur est passé dernièrement devant le conseil de discipline du club. Il fallait à ce moment avoir le courage de prendre la bonne décision, celle de mettre fin à son contrat. Les solutions à l'amiable existent toujours. Remettre de l'ordre dans la maison Soyons clair. Nafti n'a plus sa place au sein de l'équipe. Kouki doit donner sa chance à Hedhli. Ce dernier est pétri de qualités et n'attend plus qu'on lui fasse confiance. Venons-en à Karl Max. Avant de débarquer au parc Mounir-Kebaïli, le Tchadien était précédé d'une bonne réputation. Celle d'un buteur racé. Jusqu'à présent, Max n'a rien prouvé. Au point que les supporters réclament à cor et à cri la présence de Jaziri. Nous finirons avec Kasdaoui. Le globe-trotter de notre compétition ne passe pas inaperçu à l'instar de ses coéquipiers de l'attaque. L'attaquant clubiste ne trouve pas encore ses repères et ne rend pas service à son équipe. Le point faible du Club Africain est en ce début de saison sa ligne d'attaque. Le mercato d'hiver va bientôt ouvrir ses portes (15 décembre) et les Clubistes devront faire de nouvelles emplettes. C'est vrai que la race des buteurs est une denrée rare dans notre championnat, mais il faudra tirer le bon numéro. Nabil Kouki a le flair. Il l'a prouvé à maintes reprises. Ça devrait donc encore marcher. Le Club Africain dispose aujourd'hui des moyens financiers pour recruter de bons joueurs, ce qui n'était pas le cas ces dernières saisons. Mais c'est au staff technique et surtout pas aux dirigeants de faire les bons choix. A méditer.