Les occasions n'ont pas manqué, mais l'efficacité n'a pas été au rendez-vous Stade Abdelaziz-Chtioui. Temps ensoleillé. Pelouse en mauvais état. Faible assistance. Arbitrage de Hichem Barkallah. ASM : Z. Jebali, H. Jebali, Mahjebi, Y. Touati, Kouamé, Tombadou, Ouertani, Abdelkader, M. Touati, Mansouri (Mekki 75'), Missaoui (Bouzgarrou 80'). JSK : Kalaï, Laaroussi Bargougui, Dahnous, Zrelli (Hamdi 58'), Aboud, Dridi, Barki (Chabtri 81'), Echeikh, Troudi, Hamzaoui (Laouichi 29'), Laâmari Bargougui. Avertissements : Zied Jebali (ASM), Laâroussi Bargougui, Echeikh (JSK). Occasions : 15' : Missaoui s'infiltre dans la zone de réparation adverse, centre pour Abdelkader mais Bargougui dévie la balle en corner. 23' : Troudi mène une contre-attaque, mais son tir à la limite de la zone des 16 mètres passe au-dessus de la cage de Zied Jebali. 33' : Barki s'infiltre dans la zone de réparation adverse, mais au moment où il s'apprêtait à tirer, il se fait piquer la balle par le défenseur marsois, Kouamé. 36' : le tir puissant de Laaouichi s'écrase sur la transversale. 43' : la balle de Ouertani passe au-dessus de la cage de Kalaï. 57' : Abdelakder tire un coup franc direct. Missaoui reprend de la tête mais sa balle est déviée en corner. 61' : le même Missaoui rate une occasion en or d'ouvrir la marque: seul face au gardien, son tir passe légèrement à côté. 83' : servi par Ouertani, le tir d'Abdelkader passe à côté. 90' : Abdelkader centre pour Bouzgarrou qui tire lui aussi à côté. Meilleur joueur : Dhaou Abdelkader a été le joueur marsois le plus dynamique sur le terrain. Il a ouvert des brèches et apporté beaucoup de soutien à Missaoui. Grâce à lui, le danger marsois a émané du couloir gauche. Il a traversé le terrain en long et en large. Malheureusement, son dynamisme et sa bonne volonté n'ont pas suffi pour marquer un but. L'arbitre : Hichem Barkallah a sorti un match correct. Il a été ferme dans ses décisions et ne s'est jamais laissé influencer. Son mérite est de ne pas avoir toléré le jeu agressif. Imposant, il s'est fait respecté par les joueurs sans trop user de cartons jaunes (seulement trois). Note du match : 7/10 Curiosité : Au vu du très mauvais état dans lequel se trouve la pelouse centrale du stade Abdelaziz-Chtioui, il y a de quoi se demander à quoi sert d'y opérer un lifting pour que son état se dégrade en moins d'un mois. A notre humble avis, tant que le stade de La Marsa ne dispose pas d'un terrain d'entraînement, toutes les opérations de lifting seront vouées à l'échec. Car la surexploitation détériore le gazon. Le match : Marsois et Kairouanais ont offert un bon spectacle. Les deux équipes n'ont pas refusé le jeu. Au contraire, elles ont opté pour l'offensive. En voyant les deux protagonistes varier leur jeu et opter pour les longues passes en profondeur, on a tout de suite compris deux choses: les longues transversales s'expliquaient par l'état désastreux du terrain qui ne permettait pas le jeu direct. Le deuxième enseignement à tirer est que les deux protagonistes cherchaient à marquer à tout prix. Mais tous les efforts des attaquants ont été voués à l'échec. Et il n' y a pas que l'état de la pelouse qui en est la cause. La dernière touche Gagner la bataille du milieu de terrain a été le souci majeur des vingt-deux acteurs. Mais ni les Marsois, ni leurs hôtes n'ont réussi à venir au bout de leurs actions, car ils ont eu souvent des difficultés à sortir correctement le ballon de la zone médiane. A force d'opérer le pressing sur le porteur du ballon, le jeu s'est concentré au milieu et parfois sur des petites parcelles du terrain. Du coup, le jeu a été la plupart du temps haché. Et même quand on réussit quelques ouvertures sur les couloirs, les attaquants ont manqué souvent de soutien. Des deux côtés, il y avait surnombre au milieu du terrain et peu d'efficacité dans les vingt derniers mètres. Certes, les Marsois étaient plus dangereux à l'approche de la zone de réparation adverse et ils ont crée beaucoup plus d'occasions que leurs hôtes, mais les deux équipes ont un point commun : dans les deux camps, il manquait un attaquant-buteur. Ce qui explique pourquoi les deux attaques sont restées stériles, bien que les tentatives n'ont pas manqué. Développer un bon fond de jeu ne suffit pas de marquer. Buscher et Okbi l'ont appris à leurs dépens.