Incorporé en cours de jeu, l'attaquant marsois provoque un penalty et offre la victoire aux siens Stade Abdelaziz-Chtioui. Temps ensoleillé. Pelouse en état moyen. Très faible assistance. Arbitrage de Makrem Laguem. ASM bat OK : 2-1 (1-1 score à la mi-temps). Buts de Trabelsi (5'), Tombadou (44') et Missaoui (s.p. 88'). ASM : Jebali, Mercheni, Mahjebi, Chikoto (Y. Touati 62'), Kouamé, Tombadou, Ouertani, Dhaou, Hmizi (Bouzgarrou 79'), Mansouri (Missaoui 70'), Khémir OK : Ben Ali, Bousalemi, Rahali, Chaâbani, Chelbi, Nasri, Mida, Jallali (Chaâbouni 78'), Laâbidi (Ben Yahia 72'), Ben Hamed (Dhahri 62'), Trabelsi Avertissements : Chaâbani, Chelbi et Nasri (OK). Buts : 5' : Trabelsi récupère une balle qui s'écrase sur le deuxième poteau et, d'un tir puissant, réussit à tromper le portier marsois. 44' : Sur un corner de Mansouri, Tombadou, libre de tout contrôle, met sans difficulté la balle dans les filets. 88' : Missaoui obtient un penalty. Il tire au milieu alors que le gardien du Kef tombe légèrement à gauche. Occasions : 16' : Dhaou se faufile dans les 16 mètres adverses mais son tir est dévié en corner par le gardien kéfois. 20' : Mahjebi se faufile sur la gauche. Son tir est intercepté sans difficulté par le gardien adverse, Majed Ben Ali. 38' : Seul face au gardien, Dhaou ne prend pas le temps de cadrer son tir. Sa balle passe à côté. 61' : Khémir s'infiltre dans la zone de réparation adverse, mais se fait barrer la route par 4 défenseurs adverses. Meilleur joueur : L'ailier gauche marsois Abdelkader Dhaou est sorti du lot. Il a été le seul joueur à savoir construire une action et essayer de l'achever. Energique, il a essayé de créer le danger sur son couloir. Toutefois, il n'a pas pu être assez dangereux, faute d'appui. Il a eu le mérite d'essayer et de pousser les défenseurs adverses dans leurs derniers retranchements. L'arbitre : Makrem Laguem a sorti un match correct. Sa bonne condition physique lui a permis d'être toujours prêt de la zone d'action. Mais son grand mérite est d'essayer de ne pas distribuer des cartons, avant d'être obligé d'en sortir trois de sa poche dans les 10 dernières minutes. Les nerfs des joueurs du Kef ont lâché après le deuxième but marsois. Note du match : 6/10. Curiosité : Ils étaient une cinquantaine de spectateurs à tout casser sur les gradins du stade Chtioui. Pourtant, le quota était de mille. A l'entrée du stade, les policiers ont insisté pour que les supporters désirant assister à la rencontre aient leurs abonnements. Or, ils n'ont pas dépassé les 12. Ceux qui veulent suivre les «Vert et Jaune» devraient y penser la prochaine fois. Le match : On s'attendait à un match très disputé et d'une certaine qualité entre une formation marsoise qui a donné du fil à retordre aux plus grands la saison dernière et le nouveau promu, l'Olympique du Kef. Mais ni les Marsois, ni les Kéfois n'ont sorti la rage de vaincre qu'on leur connaissait l'année dernière. Les cinq premières minutes nous ont trompés sur les intentions des visiteurs. Après avoir failli prendre à défaut son propre gardien à la deuxième minute, Saber Trabelsi s'est rattrapé trois minutes plus tard en prenant au dépourvu le gardien marsois, Zied Jebali. On pensait que le nouveau promu était bien parti pour mener la vie dure aux banlieusards. Ce ne fut qu'une illusion. C'était également le cas des joueurs de Gérard Buscher qui se sont contentés de quelques montées sur la gauche, menées par Abdelakder Dhaou. Sans véritable danger faute d'appui. Heureusement que Tombadou a réussi à son tour à tromper le gardien adverse. Une occasion, un penalty Après une première mi-temps essentiellement marquée par de longues passes en profondeur et peu d'occasions dignes de ce nom, la seconde période n'a pas dérogé à la règle de sa précédente. Pis encore, on n'a eu qu'une seule occasion digne de ce nom alors que durant la première, on en a eu droit à trois. Pendant 25 minutes, les 22 acteurs ont fait du n'importe quoi. Des deux côtés, on courait derrière la balle sans en faire bon usage. Il a fallu attendre l'entrée de Missaoui à la 70' pour faire bouger les choses côté marsois. Ça se résume à un penalty obtenu et transformé par ce dernier. Franchement, ni les Marsois ni leurs hôtes ne méritaient de gagner, tellement le jeu avait manqué de rythme. Pourvu que tout cela s'améliore au fil des journées.