A quelques mois des Jeux méditerranéens, le stage a tenu toutes ses promesses en termes de spectacle, en regroupant la Tunisie, l'Iran, l'Algérie et la Libye La salle de judo, c'est le rendez-vous de tous les ténors du judo arabe, maghrébin et africain. Pour preuve, la présence de délégations des meilleurs pays tels que l'Iran, l'Algérie, la Libye et, bien sûr, la Tunisie venus en nombre pour ce stage en commun. Noyés dans cette masse de judokas de haute volée, les combattants ont répondu présent pour relever le défi et se préparer sérieusement pour les deux prochaines joutes, à savoir : les Jeux islamiques d'Iran et les Jeux méditerranéens de Turquie. Ce fut un véritable challenge que nos judokas ont concrétisé avec brio en se mesurant aux talentueux athlètes iraniens, algériens et libyens. «Le stage a été une grande réussite, vu la présence des champions iraniens, algériens et libyens qui ont fait beaucoup de progrès. Nos judokas ont profité de la présence de ces trois pays pour organiser un stage en commun et s'entraîner sérieusement. La présence des responsables des équipes nationales présentes (des ex-judokas) a donné à ce grand rassemblement une grande dimension. Le fait de voir Skander Hachicha, le président de la FTJ, en kimono et sur le tatami dénote que le judo tunisien est entre de bonnes mains», a souligné le DTN Faïez Hammami. Béchir Khiari, nouveau sélectionneur des seniors Le mérite de Skander Hachicha a été de n'écarter personne parmi ceux qui veulent aider le judo tunisien. Il a fait appel à des ex-gloires du judo tunisien tels que Anis Lounifi, Slah Rekik, Slim Agrebi et Anouar Dhiab pour prendre les destinées des sélections nationales, et ce, pour parfaire leurs structures dans de bonnes conditions. Mais la bonne nouvelle est venue de la part de la DTN qui a eu l'opportunité de faire appel à l'un des entraîneurs les plus titrés en Tunisie avec l'Espérance et aussi avec l'équipe de Tunisie, à savoir Béchir Khiari. Il aura pour objectif de préparer une équipe nationale (garçons) compétitive pour les deux prochaines compétitions : les Jeux islamiques et les Jeux méditerranéens. «Notre but est de préparer des sélections de très haut niveau. Déjà, nous avons réussi à avoir pour chaque catégorie deux et même trois judokas G et F. Place donc à la concurrence», a conclu le DTN Faiez Hammami.