Des enseignants universitaires, des chefs d'entreprise, des représentants de l'Utica, de la Chambre nationale des comptables agréés, du Conseil supérieur de fiscalité... ont pris part aux travaux de la journée portant sur «L'ouverture de l'Institut supérieur de finances et de fiscalité de Sousse (Isff) sur son environnement et perspectives de l'emploi», organisée récemment par l'Isff de Sousse en collaboration avec l'Utica. Plusieurs communications- débats ont été présentées au cours de cette journée. Parmi les thèmes évoqués, on cite «Partenariat Utica-Université», «Présentation de la compagnie des comptables», «Les grands axes de la loi de finances 2013», «Polyvalence des diplômés de l'Isff de Sousse et les perspectives de l'emploi», «Cadre légal et exercice du métier de fiscalité»... L'objectif de l'organsiation de cette journée est de tisser un lien fort entre l'Isff de Sousse et le monde des affaires, dans un souci d'assurer l'employabilité des diplômés de cet institut, et ce, en dynamisant le partenariat Université-entreprise. Polyvalence des diplômés de l'Isff de Sousse et perspectives de l'emploi Dr Samiha Gharbi — enseignante universitaire en gestion et directrice du département de «finance-comptabilité-gestion» à l'Isff de Sousse — a mentionné, au début de sa communication, que l'emploi des jeunes diplômés est une responsabilité partagée entre le monde des entreprises et l'Université. Elle a souligné que les enseignants et les chercheurs de l'Isff de Sousse sont conscients du défi, afin d'assurer une professionnalisation de la pédagogie universitaire. A ce sujet, et à l'échelle dudit institut, le choix de l'enseignement professionnalisant a été adopté à travers une alternance entre la formation académique et l'intégration dans l'entreprise. Ce qui a débouché sur la mise en place de formations co-construites et certificatives en gestion, comptabilité, finances et fiscalité. Elle a souligné, par ailleurs, que la concrétisation de l'approche de partenariat «Isff Sousse - entreprises» permet à chaque partenaire de conserver ses spécificités et d'établir des relations productives et durables. Des ponts — allant de l'Université à l'entreprise et inversement — seront construits, et ce, par la mise en place des expériences professionnelles au sein des cours, des groupes d'analyse et de retour d'expériences, des projets tutorés et l'articulation entre recherche scientifique et réalité économique. Cette dernière rubrique s'établira par «l'actionnabilité» de la recherche au sein de l'entreprise. «La symbiose entre l'Université et le monde des affaires doit être promue pour faire face efficacement aux enjeux vitaux de l'économique tunisienne (emploi, innovation, compétitivité, valeur ajoutée...», a-t-elle conclu.