D'ici trois ans, les techniciens marsois aspirent à ce que l'ossature de l'équipe première soit formée des jeunes crus du club Une fois n'est pas coutume: vos cadets A sont leaders du championnat... Il est vrai que si aujourd'hui nous parlons des cadets A, c'est parce qu'ils brillent en championnat. Mais il n'y a pas qu'eux qui ont fait des progrès. Les autres catégories sont en train de faire du bon travail, à l'image des cadets B qui ne sont pas mal non plus. Les juniors et les minimes A et B sont progressent également. Cette année, nous avons opté pour la formation et l'encadrement des jeunes. Et c'est Gérard Buscher, en sa qualité de manager général, qui chapeaute tout le travail. Nous avons recruté des entraîneurs diplômés dans toutes les catégories jeunes. Si nous nous intéressons autant à la formation à l'Avenir, c'est que nous avons constaté qu'il y a un problème au niveau de l'accession de nos jeunes à l'équipe senior. L'objectif pour cette année est de procéder à une formation accélérée au niveau des cadets, car bon nombre d'entre eux sont susceptibles de renforcer les rangs de l'équipe première d'ici deux à trois ans. Qu'est-ce qui a changé dans votre manière de procéder ? C'est le but même de notre travail. Au fait, toutes les catégories jeunes suivent le même cursus que celui de l'équipe senior. Avec Gérard Buscher comme manager général et également entraîneur de l'équipe senior, un programme annuel a été établi et on l'applique de la même manière des minimes jusqu'aux seniors. L'objectif est que le jeune formé, une fois qu'il accède à l'équipe senior, soit opérationnel et peut donc s'intégrer dès la première séance. Pour atteindre ce but, nous leur avons imposé la discipline qui est, à notre avis, l'épine dorsale de la vie d'un footballeur professionnel. Le joueur est suivi de très près dans son attitude avec son entraîneur, ses camarades et même son comportement en dehors du terrain. Qu'est-ce qui motive votre action ? Comme vous le savez, les moyens financiers de l'ASM ne sont pas énormes. Président du club, bureau directeur et staff technique, nous avons décidé de focaliser nos efforts sur la formation afin que le plus nombre possible des jeunes crus du club puissent alimenter l'équipe première. L'objectif est de minimiser les recrutements qui coûtent cher à la trésorerie de l'Avenir. Parfois, des recrues ne donnent pas satisfaction. Il vaut mieux investir dans la formation que de dépenser des sommes colossales pour faire des recrutements qui ne donnent pas forcément satisfaction. Où allez-vous chercher les talents en herbe ? Ce sont essentiellement des jeunes de la région qui s'entraînent depuis l'école à l'Avenir. Mais nous ne nous contentons pas des enfants de La Marsa. Nous recrutons chaque année un ou deux joueurs que nous détectons chez les CTR (les centres de promotions des sélections régionales). Six joueurs ont été détectés cet été et sont hébergés dans notre centre de formation de jeunes footballeurs. Nous avons pensé aller recruter des jeunes âgés entre 16 et 17 ans. Ils font leur apprentissage chez nous. Une fois arrivés chez les seniors, ils sont déjà intégrés. Avec les entraîneurs, on fait chaque lundi l'évaluation de la semaine précédente et on apporte les rectificatifs nécessaires. Nos avons aussi créé une cellule d'élite qui regroupe la crème des joueurs des catégories minimes, cadets, juniors et même espoirs. Ils effectuent des entraînements spécifiques les lundi et mardi. Ils sont au nombre de six dans chaque catégorie.