• La Tunisie perd, avec le départ du président du Syndicat des rédacteurs libanais et du vice-président de l'Union des journalistes arabes, un grand et fidèle ami Avec le décès, samedi 22 mai, du grand journaliste libanais Melhem Karam, la presse arabe perd ainsi l'une de ses plumes les plus prestigieuses et les plus crédibles. Grand ami de la Tunisie, fervent admirateur de l'œuvre du Changement du 7 novembre 1987 et de son auteur, le Président Ben Ali, Melhem Karam, décédé à l'âge de 76 ans après une longue et riche carrière médiatique, était aussi connu pour son engagement en faveur des causes justes et pour la défense des intérêts des journalistes libanais et arabes. Le défunt ayant été jusqu'à sa mort président du Syndicat des rédacteurs libanais depuis 1961 et vice-président de l'Union des journalistes arabes. A la tête de plusieurs publications qui sont Al Bayraq (quotidien), Al Hawadeth (hebdomadaire), Monday Morning (hebdomadaire en anglais) et la Revue du Liban (hebdomadaire en français), Melhem Karam jouissait d'une grande estime auprès des professionnels des médias arabes et ne ratait aucune occasion pour les soutenir. C'est ainsi, par exemple, qu'il assistait avec assiduité aux congrès professionnels des journalistes tunisiens. «La Tunisie perd avec le décès de ce journaliste un ami fidèle qui a été un témoin, au cours des dernières décennies, de la marche de développement du pays», souligne le Président Ben Ali dans un message de condoléances et de compassion adressé samedi à la famille du défunt. «Ben Ali, l'ami des journalistes» Le défunt était parmi nous il y a quelques jours à l'occasion de la tenue à Tunis, les 24 et 25 avril dernier, de la réunion du secrétariat général de l'Union des journalistes arabes. Il avait, à cette occasion, remis avec M. Ibrahim Nefaâ, président de l'Union, l'Ecusson de cette organisation au Président Zine El Abidine Ben Ali, qualifiant le Chef de l'Etat de «l'ami des journalistes arabes, l'ami des médias dans le monde et le dirigeant qui encourage et soutient la libre expression et la démocratie et sait comment être proche des cœurs par ses nobles gestes à l'égard de toutes les questions qui concernent les journalistes». A travers ses écrits comme lors de ses interventions orales, Melhem Karam a toujours mis en exergue les acquis de la Tunisie de l'ère nouvelle, dès qu'il s'agissait d'analyser l'expérience tunisienne ou bien lors d'autres débats où il tenait à citer la Tunisie comme exemple à suivre. Le 21 octobre dernier, il avait tenu à exprimer son admiration pour le modèle tunisien, et ce, à l'occasion de la présentation à Beyrouth du livre du journaliste et analyste politique libanais George Aalam dont le titre est Ben Ali et l'écriture de l'Histoire. M. Karam avait déclaré à cette occasion que le Président Ben Ali a élevé la Tunisie aux plus hauts niveaux et en a fait un pays d'avant-garde qui entretient des relations d'amitié, de fraternité, de dialogue et de coopération d'égal à égal avec tous les pays du monde. Il avait ajouté que le Président Ben Ali est l'un des dirigeants qui a réussi, au mieux, le développement du savoir et la modernisation de la société à travers ses positions d'avant-garde. «C'est un Chef d'Etat qui a su écrire l'histoire et qui est profondément convaincu que seuls ceux qui façonnent leur propre destin savent écrire l'Histoire», avait-il souligné. Rappelons que M. Karam avait été reçu par le Chef de l'Etat le 13 août 2007 au Palais de Carthage et qui lui avait accordé une interview publiée quelques jours après dans les périodiques du grand journaliste. «Vingt années sont un laps de temps qui ne compte pas en comparaison de l'âge des peuples mais qui se sont avérées suffisantes, à votre ère, pour changer en profondeur la réalité des Tunisiens. Quels seraient les contours et le bilan de ce changement ? Quels sont les secrets de la «recette tunisienne» pour la concrétisation de ces succès?» C'était là la première question de l'interview posée par Melhem Karam au Président Ben Ali à la veille du 20e anniversaire du Changement. Question qui évoquait ce que l'on appelait déjà, «le miracle tunisien».